lundi 8 décembre 2008

Bientôt une banque islamique au coin de la rue ? Une société plus humaine qui partage les profits...

Bientôt une banque islamique au coin de la rue ?

Parce que les pays musulmans ont de l'argent, Christine Lagarde aimerait bien faire de Parisla capitale de la finance islamique. Quitte à modifier, pour ce faire, le Code civil.

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Toujours plus d'intérêts exponentiels chez les "chrétiens"...

Pas chez les musulmans, le versement de tout intérêt est en effet proscrit (ce serait de l'usure), une société plus humaine qui partage les profits...

Le gouvernement, ce n'est pas un scoop, a besoin d'argent frais : pour financer son déficit public (60 milliards), son plan de soutien bancaire (360 milliards), son plan de relance (26 milliards)...

Or, de l'argent, les pays musulmans en ont. Surtout ceux qui produisent du pétrole : leurs réserves de change sont colossales (3 500 milliards d'euros), malgré la récente chute du prix du baril.

À bras ouverts

Un argent principalement investi sur la place boursière de Londres. Pas seulement parce que la communauté musulmane y est importante, mais, surtout, parce que la loi britannique est plus accueillante vis-à-vis des fondements de la finance islamique. Celle-ci s'appuie sur la charia ¯ la loi islamique ¯ dont les principes interviennent dans la définition des produits d'investissement. Pour faire simple, le versement de tout intérêt est proscrit (ce serait de l'usure).

Ensuite, risques et profits doivent être partagés entre prêteur et emprunteur. Enfin, toute transaction doit être adossée à un actif réel (pas de « produits dérivés »).

D'ici à la fin de l'année, la France va donc toiletter son Code civil et le Code monétaire et financier afin de se rendre plus attractive aux investissements islamiques.

Selon Paris Europlace, dont le travail est de promouvoir la Bourse de Paris auprès des investisseurs étrangers, ces « petites réformes » dans nos Codes permettraient d'attirer rapidement « 100 milliards d'euros ».

Lors du récent forum organisé par la chambre de commerce franco-arabe, Christine Lagarde, ministre des Finances, s'est dite prête à accueillir « à bras ouverts » cette finance islamique.

Plusieurs demandes d'agrément seraient déjà en cours : Qatar Islamic Bank, Kuwait Finance House et Al-Baraka Islamic Bank (Bahrein).

Ces banques devraient, dans un premier temps, se concentrer sur des activités de financement. Mais, dans deux ans, elles pourraient se tourner vers la banque de détail. Environ cinq millions de musulmans vivent en France. Selon une étude menée, en mai, par l'Ifop, « 500 000 personnes seraient intéressées par des emprunts bancaires respectant la charia ».

Plus moral ?

Ce bel enthousiasme partagé commence pourtant à faire sourciller certains. Notamment lorsque les promoteurs de l'idée présentent la finance islamique comme une « alternative éthique » au capitalisme à l'occidentale.

Pour Dov Ogien, professeur à l'École supérieure de gestion, on joue sur les mots : « Au lieu de prêter avec intérêt, la banque islamique achète un bien, le revend et empoche une plus-value : en quoi est-ce plus moral ? »

Moralité ?

Privatisation des gains, nationalisation des pertes. Les contribuables moyens, tous les consommateurs et surtout les familles restent les dindons de la farce. Les taxes sont de plus en plus odieuses.

Plus de 90 % des sommes « investies » à la bourse ne servent qu'à spéculer.

Plus de 1'000 milliards comme cadeau pour des escrocs "respectables" car banquiers ou assureurs...Sont-ils respectables ? Pas vraiment, car leurs actes irresponsables tuent des innocents et rendent malades des millions, non, des milliards de victimes dans le monde entier.

Ils se sont déjà servis de près de 100 milliards en bonus divers et parachutes dorés.

Leus slogan : Pile, je gagne, face, tu perds.

La comédie a assez duré, stop à ces stupidités énormes.

Le plus gros assureur de la planète (AIG) "sauvé" avec ses 75 millions de clients et ses 1 050 milliards de dollars d'actifs, mais à quel prix réel ?

La facture sera de plus de 1 000 milliards de dollars à la charge des contribuables, soit la moitié de la totalité de la dette officielle du Tiers-Monde de 2 000 milliards de dollars,qui sera aussi mise sur le baudet stupide, qui ne se reproduit plus tellement il est exténué.

Sans oublier les 100 000 milliards ( 100'000'000'000'000) de dettes totales seulement aux USA ( 100 trillions), soit plus de 1,3 million par famille de 4 personnes, soit plus de 3'000 de $ chaque mois à payer seulement pour les intérêts.

Le coût réel ? Tout coûte déjà au moins 2 fois plus cher, sic, 2 fois.
On nous vole chaque jour en plus plus de 3 heures de temps.
Nos maisons sont 77 % plus chères du fait des taux qui s'accumulent dans le temps dans tous les produits de constructions et frais financiers. On travaille en fait la moitié de l'année pour rien…

Et ils veulent nous voler encore plus !!! Plus de Mille milliards de $ !!!

Rébellion, boycott, manifestations, peut-être, mais surtout dynamisons des systèmes locaux et familiaux d'entraide.



Le Titanic $ va couler, apprenez à nager à vos enfants et gonfler les zodiacs, vite ( vix...pervenit...).

Nous allons vers une société sans un État réellement là pour nous aider. Il taxe toujours plus, nous vole notre temps de parents… Comment recréer des liens pour résister, pour réapprendre à compter sur nos propres forces ?

Le cercle d'échange et la monnaie locale comme solutions.


L'encyclique Vix pervenit a disparu des bibliothèques « catholiques »

Il est clair que dans ce domaine, vu le silence depuis

quelques années, selon la tradition, on ne fait pas de péché si l'on

n'en n'est pas conscient de bonne foi. Mais les conséquences du

péché sont très graves tout de même et la société en paie le prix fort.

Le texte "Vix pervenit" (al.3 ch.1), qui est le meilleur

résumé de la Tradition et du Magistère affirme simplement que :

"Tout profit de cette espèce, qui va au-delà de la remise du capital,

est illicite et usuraire." Tout profit, et non les profits exagérés suite

aux distinctions subtiles entre usure et ceux qui seraient admis car le

taux serait bas et raisonnable.

Les exceptions du ch.3 font références à des contrats de

participation aux risques, d'entreprise ou de négoce, dont l'esprit et

le mode de réalisation restent complètement différents, comme

expliqué ailleurs dans ce texte. Le chiffre 3 précise très clairement "

d'une nature entièrement différente de celle du prêt ".

Les chiffres 4 et 5 ont prévu nos erreurs actuelles et le

Pape prévoit "C'est la justice qui élève la nation, c'est le péché qui

rend les peuples misérables " Il affirme encore au sujet de ceux qui

seraient trop laxistes "Il s'opposerait non seulement aux textes sacrés

et à la tradition de l'Église sur l'usure, mais encore au sens commun

humain et à la droite raison."

La sentence "excommunicatio latae sententiae" était maintenue,

soit excommunication automatique dès la connaissance du

péché. Les camps de la mort sont là, les enceintes concentrationnaires

aussi (fœtus in vitro), nous assistons à un génocide et à des crimes

contre l'humanité. Il y a aussi un principe pénal de non assistance à

personnes en danger, et l'encyclique "L'évangile de la Vie" le confirme.

Il existe un lien rusé entre l'avortement, la plupart du temps commis sous des pressions économiques et le système des crédits, contrôlés la plupart du temps par des sociétés secrètes comme les franc-maçonneries, crédits qui poussent à la faute.

Démonstration des infiltrations dans l'Eglise.

Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd'hui, est contre l'encyclique " Vix pervenit" ( voir www.pervenit.com ) et  pour les abus de la grande finance internationale qui pousse les familles dans la misère.

Extraits:

Peut-on être chrétien et franc-maçon?

Cette question posée aux internautes de croire.com a suscité de nombreux messages. Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd'hui y répond.
Sollicité par un ami qui l'invite à entrer dans sa Loge, un chrétien s'interroge. Qu'est-ce au juste que la Franc-maçonnerie? Qu'irait-il y chercher? Il est tenté par les arguments de son ami. Mais qu'en dit l'Église ? Notre homme décide de mener l'enquête...

Non ! Répond le cardinal Ratzinger, le 26 novembre 1983, alors qu'il est préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Oui ! répond le pasteur Claude-Jean Lenoir, membre du Grand Orient de France. Non ! répond l'épiscopat allemand le 12 mai 1980 au nom d'une différence de doctrine et de symbolisme. Oui ! répondent les membres de la Fraternité saint Jean (1), qui se veulent «chrétiens parce que francs-maçons et francs-maçons parce que chrétiens». Non, déclarent solennellement les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII, et Léon XIII. Oui, il est possible d'être à la fois chrétien et franc-maçon, dit le Père Riquet, jésuite, dans Le Figaro littéraire du 22 juin 1969, ainsi que le Père Caprile dans La Civilta Cattolica du 10 novembre 1973, à la suite du Père Beyer, jésuite, doyen de la faculté de droit canonique de l'université grégorienne à Rome, qui distingue les Loges maçonniques selon qu'elles militent ou non contre l'Église. Ces réponses disparates provoquent un cas de conscience chez tout chrétien sollicité par un maçon ; tant il est vrai que l'autorité, aussi lucide soit-elle, ne peut pas suppléer la conscience.

Les réticences d'un chrétien sollicité par un ami

Imaginons Éric, catholique pratiquant, engagé au Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), marié, deux enfants, apprécié dans son milieu professionnel pour sa compétence en même temps que pour son sens social et politique. Éric est approché par un de ses amis, collègue de travail, membre d'une «association philosophique», qui lui révèle que cette association est une loge maçonnique. «Vu les valeurs dont tu témoignes, tu aurais tout à fait ta place chez les francs-maçons», lui dit-il. Éric est surpris, car la Franc maçonnerie évoque d'emblée pour lui un affairisme contraire à ses valeurs; il pense aux découvertes du procureur de Mongolfier sur la connivence des juges maçons avec certains prévenus dans le Sud-Est de la France, aux scandales des tribunaux de commerce dans la région Ouest de Paris, et aux pressions de la Fraternelle maçonnique du Parlement concernant les lois sur l'avortement, sur le voile islamique, sur l'euthanasie... Remontent aussi à sa mémoire les stupidités sectaires proférées contre la religion par certains grands maîtres du Grand Orient de France, Maurice Ravel (sic) dans les années 1960, Jacques Mitterand (avec un seul r) un peu plus tard, Robert Ragache dans les années 1980... et même Alain Bauer, voici peu, qui fit mine de réduire les conflits du globe à des guerres de religions.

Entre le sectarisme et la liberté de parole

«Certes, il y a des sectaires parmi nous, concède l'ami maçon, mais s'y trouvent également beaucoup de gens qui cherchent à construire une société plus humaine, libérée des a priori dogmatiques qui hypothèquent le monde religieux, et dans une liberté de parole favorisée par un rituel apte à réguler les passions.» Éric reste sceptique, pensant que le «dogmatique» est mal interprété. De plus, il semé. e d'un rituel sans transcendance, qui n'est, pense-t-il, que gesticulation. «Tu rencontreras des gens de bonne volonté, très différents de ton milieu catho, des gens qui baignent dans la philosophie des Lumières, misant sur l'autonomie individuelle, écartant les arguments d'autorité, dans une absolue liberté de conscience.» Éric hésite. Ce qui le tente, peut-être avec naïveté reconnaît-il, c'est la dimension politique qui semble se dégager des travaux maçonniques, dimension qu'il regrette de voir s'estomper de son univers religieux.

Selon le Code de droit canonique

«Tout se joue sur l'interprétation de l'article 2335 du Code de droit canonique de 1917, lui explique le curé de sa paroisse. Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d'autres associations du même genre qui complotent contre l'Église ou les pouvoirs civils légitimement établis, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au siège apostolique.» La référence à la Franc-maçonnerie a disparu du nouveau code de Droit canonique de 1983. L'ancien article 2335 a été remplacé par l'article 1374 qui stipule: «Que celui qui donne son adhésion à une association qui agit contre l'Église soit puni d'une juste peine.» Une juste peine est une peine proportionnée au délit, précise le curé. Les francs-maçons militent-ils contre l'Église ? demande Éric. C'est la question qui divise, répond le curé. Le cardinal Seper, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, prédécesseur du cardinal Ratzinger, reconnaissait que certaines loges échappent à cette condamnation. Son successeur fut d'un avis opposé.

Suivre sa conscience

Éric s'affronte ici à un jugement de fait qui appelle autant de discernement qu'un jugement de valeur. À propos des faits, Blaise Pascal soulignait, dans sa 18e lettre provinciale, qu'il fallait s'en remettre aux constats de ceux qui y sont allés voir : «D'où apprendrons- nous la vérité des faits ? Ce sera des yeux, mon Père, qui en sont les légitimes juges» (2). Il faudrait donc que j'aille voir, pense Éric, ou me fier aux témoignages de mon ami, ou des journaux, ou des maçons déçus, car il y en a certainement, ou des autres qui y trouvent ce qu'ils cherchent. Cette pensée fit surgir une nouvelle question : qu'est-ce que j'irais voir parmi les maçons, que je ne trouve pas dans ma religion? A priori rien, puisque la Franc-maçonnerie n'est pas une religion. Éric reste cependant tenté. Car son christianisme marqué par le MCC se vit dans le monde, non pas un monde choisi et séparé, mais le monde tel qu'il est, et qu'il lui faut aimer à la manière du Christ.
Reste l'autorité des pasteurs de l'Église. Cette autorité est nécessaire dans toute organisation, admet Éric. «Il existe une justice maçonnique comme il existe des tribunaux ecclésiastiques, confirme l'ami maçon, car ce qui engage le corps ne peut être laissé à l'arbitraire de chacun.» Pourquoi alors, pense Éric, ne pas m'en remettre à la décision du pontife romain ? Ce qui le conduisait, à regret, à refuser la perche tendue par son ami franc-maçon. Mais un scrupule jaillit en lui, venu de la doctrine de l'Église, traditionnelle depuis saint Thomas d'Aquin, et qui établit le primat de la conscience : «Lorsque la conscience persiste dans son jugement (contraire à celui de l'autorité) après un examen suffisant et des efforts convenables, non seulement elle n'est pas coupable, mais nous avons le devoir de la suivre» . De quoi plaire aux francs-maçons! se dit-il.

1) À ne pas confondre avec la Communauté Saint-Jean (les «Petits gris»), ni avec la Société de Saint- Jean fondée au XIXe siècle par Lacordaire pour les artistes chrétiens.
2) Blaise Pascal, Lettres provinciales, Ed. Garnier Flammarion 1967, pages 265.
3) Mgr André Collini, archevêque de Toulouse, «Accueillir la parole en Église», in Foi et vie de l'Église de Toulouse, 22 mars 1987


 
Étienne Perrot

Suite de la démonstration:

Le taux d'intérêt et les Jésuites, critiques.


Réponses de L'ISDD, section NEL à la réponse de Etienne Perrot.






Ce document présente la réponse aux arguments présentés suite à une discussion avec Albert Longchamp et à un écrit de leur spécialiste Etienne Perrot.

Il s'ensuit un projet très simple de courte réfutation des arguments mis en évidence.

Puis un bref exposé de la problématique selon l'enseignement du Magistère et dans l'histoire humaine conclut l'ensemble.

La condamnation des Jésuites et des réductions guaranis pèsent lourds dans l'histoire.

Des études très sérieuses démontrent que l'économie sans argent et/ou sans intérêts est possible, et les Indiens d'Amérique du sud étaient très heureux dans ce système des réductions jésuites qui se généralisaient partout.




Réponse à M. de Siebenthal
relative aux documents électroniques envoyés à M. Albert Longchamp



par Etienne Perrot.

De tous les documents envoyés deux propositions se détachent, l'une concernant les rôles économiques et sociaux de la famille en général et des mères de famille en particulier ; la seconde concernant l'interdiction du prêt à intérêt. La première mérite considération, la seconde repose sur des bases fausses.

Reconnaître financièrement le travail de la femme à la maison, des soins éducatifs, du climat favorable qu'elle procure pour l'épanouissement de l'enfant, et pour cela intégrer dans le revenu national cet apport réel mais non comptabilisé, voire, l'âge de la retraite étant venu, accorder un dédommagement plus ample qu'aujourd'hui, relève de la justice sociale, et ne se heurte qu'à des considérations sociopolitiques. L'économiste ne peut rien dire de plus.



Réponse : Voici au moins une base commune de travail, merci pour votre appui.



Sur le taux à intérêt, dans les documents envoyés à M. Longchamp, il y a trois confusions.



Confusion sur celui qui prend le risque.


Ceux qui ont prêté à Swissair, au gouvernement russe d'avant la première guerre mondiale, et à mains autres entreprises ou Etats, ont compris sans phrase que le prêteur n'était guère plus à l'abri que le propriétaire du capital ; bien que celui qui prête à intérêt prédéterminé soit condamné par la Charia Islamique comme il était condamné avant 1830 par la discipline ecclésiastique catholique ; alors que le profit industriel ou commercial n'a été condamné par aucune de ces deux religions. Le risque assumé par le travail est de deux ordres : le premier touche les conditions de travail et la santé ; le second est la perte d'emploi avec la perte du revenu futur qui lui est attaché. Le risque pris par l'apporteur de capital est tout autre : c'est le risque de perdre l'argent déjà gagné dans le passé. C'est cette distinction que ne pouvaient faire ni les prophètes de l'Ancien Testament, ni les Pères de l'Église, qui vivaient tous dans une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure.

Réponse :

Nous comprenons au contraire que l'épargnant croit qu'il reste le propriétaire du capital déposé dans les banques. Or, chaque franc épargné est prêté plusieurs fois, jusqu'à 100 fois, sic cent fois aux USA ( En Suisse, la Masse monétaire créée du néant par les crédits M2 est d'environ 26 fois (vingt six fois) M1 et on compte en abusant de la confiance des épargnants plusieurs Masses monétaires chaque fois plus grandes, M1, M2, M3, M4….Mn), ce qui contribue aux crises actuelles en favorisant les bulles spéculatives.

La notion de prêter deux ou même plusieurs fois la même chose en même temps est impossible dans le cas du camion, mais on abuse de l'argent car c'est un pur symbole. C'est bien la preuve que St Thomas et le catéchisme de Trente ont raison en affirmant que cet abus est meurtrier.

Nous sommes évidemment pour le juste profit, mais par pour l'intérêt car il est fonction du temps.

Le profit qui est ou qui n'est pas selon surtout le risque et donc la concurrence éventuelle est à partager.

S'il est, même après une semaine, il peut y avoir partage, en fonction d'un contrat externe à définir selon l'encyclique Vixpervenit, voir ci-dessous.

S'il n'est pas, alors il y échec qui n'est pas sanctionné par une faillite, contrairement aux prêts.

« Alors que le profit industriel ou commercial », vous sautez d'une notion, l'intérêt fonction du temps à l'autre, le profit fonction du risque, ce qui n'est pas scientifique.

« Le risque pris par l'apporteur de capital est tout autre : c'est le risque de perdre l'argent déjà gagné dans le passé »

Le Christ connaissait ce risque, il a pourtant confirmé toute la tradition et encouragé à donner. Tous les conciles cités ci-dessous aussi…

« une civilisation qui ne connaissait que le prêt à la consommation, dénommé usure. ».

Cette affirmation est historiquement fausse, car déjà dans l'antiquité, on connaissait les prêts à la production, voir notamment la bibliographie au texte donné en référence ci-dessous.



Confusion touchant la doctrine catholique


Les documents envoyés citent l'encyclique Vix Pervenit, en oubliant les trois cas où le taux d'intérêt est permis : le prêteur souffre préjudice du prêt (Damnum emergens), il se trouve privé d'un gain licite (Lucrum cessens) et il s'expose à perdre l'argent prêté (Periculum sortis). A ces trois situations s'ajoutait une quatrième, admis depuis plusieurs siècles auparavant : le Titulus Regis, c'est à dire le « bon vouloir du souverain », ce qui, dans le contexte, désigne en fait non pas le plaisir personnel du roi mais l'intérêt général.



Réponse :

Il nous a été très difficile de retrouver une bonne traduction de Vix pervenit sur papier. Même à l'abbaye de St Maurice, le texte a disparu. Heureusement que internet peut nous aider avec www.google.com Votre affirmation n'est pas du tout dans l'encyclique et nous pensons qu'elle se base sur un commentaire biaisé.

Malgré vos arguments avancés en référence, il me semble impossible de concilier la licéité du prêt à intérêt avec l'encyclique « Vix pervenit ». Benoît XIV ; - De l'usure - 1745 § 3 ;

Pour vous faciliter le travail, voici de larges extraits.

1° - Le péché appelé péché d'usure, et dont le lieu propre est le contrat de prêt, consiste dans le fait que quelqu'un veut en vertu d'un prêt lui-même ; qui de par sa nature demande qu'il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu ; il soit rendu davantage que ce qui a été reçu, et qu'il est affirmé par conséquent qu'en raison du prêt lui-même il est dû un gain allant au-delà du capital (prêté). Pour cette raison, tout gain qui dépasse le capital (prêté) est illicite et usuraire. 2° ; Pour être lavé de cette souillure, on ne pourra pas recourir non plus au fait que ce gain n'est pas excessif et inconsidéré mais modeste, qu'il n'est pas grand mais petit, ni au fait que celui dont on exige ce gain pour la seule raison du prêt n'est pas pauvre mais riche et qu'il ne laissera pas la somme prêtée inactive mais l'utilisera de la façon la plus utile pour augmenter sa fortune, acheter de nouveaux domaines ou se livrer à un négoce fructueux. Est convaincu en effet d'agir contre la loi du prêt ; laquelle consiste nécessairement dans l'égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu; celui qui, une fois posée cette égalité, ne craint pas d'exiger davantage de quelqu'un en vertu de ce prêt lui-même pour lequel il suffit déjà qu'il y ait égalité ; et c'est pourquoi, s'il a reçu (quelque chose), il sera tenu à restitution en vertu de l'obligation de cette justice qu'on appelle commutative et à laquelle il appartient d'assurer de façon intangible l'égalité de chacun dans les contrats humains et de la rétablir strictement lorsqu'elle n'a pas été observée. 3° - Par-là, il n'est nullement nié pour autant qu'à l'occasion d'autres titres, comme on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas inhérents et intrinsèques à ce qu'est communément la nature du prêt lui-même, mais dont il résulte une raison tout à fait juste et légitime d'exiger de façon régulière plus que le capital dû sur la base du prêt. De même, il n'est pas nié que quelqu'un pourra souvent investir et utiliser son argent de façon régulière par d'autres contrats, distincts de par leur nature du contratde prêt, soit pour obtenir des revenus annuels, soit aussi pour faire un commerce ou des affaires licites, et en percevoir des gains honorables. 4° - ; néanmoins si tout est fait de façon régulière et est pesé sur la balance de la justice, il n'est pas douteux que les diverses manières de procéder qui sont licites dans ces contrats suffisent à assurer et à animer les rapports de commerce entre les hommes ainsi que les affaires fructueuses elles-mêmes, en vue du profit de tous. Que les Chrétiens se gardent de penser dans leur cœur que l'usure ou d'autres injustices indues de cette sorte permettraient que fleurisse un commerce riche en profit puisque, au contraire, nous apprenons de la Parole divine elle-même que la justice « élève un peuple mais que le péché rend les peuples misérables » (Pr 14, 34).

Fin de l'extrait de Vix pervenit…



L'honnêteté voudrait également que soit citée la déclaration conjointe de la Sacré pénitencerie et du Saint office sur le prêt à intérêt, connue sous le nom des trois premiers mots : Non esse inquietendos. Cette position officielle, émise en 1830, et reprise dans les mêmes termes de nombreuses fois jusqu'à aujourd'hui, s'inscrit en faux contre la position prise dans les documents envoyés à M. Longchamp, et qui finalement ramène la doctrine catholique à celle de la charia islamique. « Non esse inquietendos poenitentes quousque Sancta Sedes definitivam decisionem emiserit, cui parati sint subjicere, ideoque nihil obstari eorum absolutioni sacramento poenitentiae … » Les considérations envoyées à M. Longchamp ont manifestement pour but un objectif contraire : non pas apaiser les consciences, mais donner mauvaise conscience.



Réponse : La déclaration était citée dans le texte, l'usage est de la citer en français, soit :



En 1830, dans une France gallicane qui avait refusé d'appliquer le Concile de Trente dans une longue tradition d'oppositions subtiles ou frontales à Rome ( Le roi Louis XIV par exemple, excommunié, a révoqué l'Edit de Nantes et nommait seul les évêques à sa botte, Napoléon qui a exécuté un Pape… ) : Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question:



"Si quelqu'un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s'efforce de l'en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu'il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu'elle soit. S'il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l'absolution. Peut-on approuver l'attitude d'agir desdits confesseurs?"



Réponse: Il ne faut pas les inquiéter". Non esse inquietendos.( les confesseurs).



La procédure est claire, le confesseur doit exiger du pénitent qu'il promette qu'il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu'elle soit.



Le confesseur alors seulement ne doit pas s'inquiéter….



Nous n'en connaissons pas beaucoup qui obéissent, et c'est beaucoup plus grave pour le prêtre…
car le Vatican, par le Pape Grégoire XVI,  a déclaré vix pervenit valable pour le monde entier en 1836, soit peu de temps après cette miséricorde provisoire de Pie VIII malade et en fin de règne (1830).







Confusion des mathématiques et de l'économie


Enfin, les graphiques et les calculs du mathématicien sont incontestables.

Donc, un prêt à une famille pauvre sur 50 ans à 10 % entraîne une dette, si on fait le jeu du banquier, ce qui est souvent le cas avec les cartes de crédit à plus de 15%,  de 117 fois ( sic, cent dix sept fois à 10 %) le montant initial !





Il sont malheureusement économiquement faux. Le mathématicien n'a pas compris que un camion aujourd'hui et un camion physiquement le même demain n'était pas le même objet économique. Ce qui n'est pas très difficile à comprendre. Avec le camion aujourd'hui je peux faire des choses que je ne peux pas faire si le camion n'arrive que demain. C'est le même chose pour l'argent : on ne peut pas raisonner comme si un euro aujourd'hui était la même chose qu'un euro demain. Et n'importe quel enfant à qui on propose de recevoir un euro, soit aujourd'hui soit demain, choisira avec juste raison l'euro reçu aujourd'hui.

Bref on ne peut faire de la bonne morale sur la base d'un raisonnement scientifiquement faux.

Réponse :

Non. C'est une vérité incontournable que l'argent a toujours été, est et sera toujours un simple jeu d'écriture.

Un camion, un cheval est productif, une idée est productive, une terre est productive, une personne est productive, mais jamais l'argent.

L'argent ne peut pas avoir d'autre nature.

C'est devenu un pur symbole. Il ne doit pas faire de petits, selon Aristote. On ne peut vendre le temps selon St Thomas…

• L'intérêt est nécessaire au développement économique.

R. Non. La bonne gestion du crédit, c'est-à-dire en bonne partie de la création monétaire, est nécessaire au développement du crédit. Mais, il n'est absolument pas nécessaire que la création monétaire soit assorti du taux d'intérêt. La preuve est donnée par les mille ans du Royaume de France avec une interdiction du taux dès Charlemagne en 789.

• Le taux d'intérêt est nécessaire pour payer le capitaliste et le banquier.

R. Non. Il s'agit là du problème de la liberté d'investissement.

Il y a d'autres manières de rémunérer le financement de l'investissement.

La rémunération du capitaliste pose d'abord la question de la propriété privée et du principe du lien intrinsèque entre le Capital et le Travail. Il faut voir à ce sujet la Doctrine sociale de l'Église.

La rémunération du banquier ne peut retomber entièrement sur la tête de l'entrepreneur. Pas plus, par exemple, que le financement de l'école ne peut tomber sur la tête de la famille. Il faut créer un système solidaire de financement.

• L'usure n'est pas une cause nécessaire de l'avortement ( plusieurs milliards de morts innocents).

R. Pourtant:

- Catéchisme du Concile de Trente (1566)

"L'usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu'est-ce que prêter avec usure? Qu'est-ce que tuer un homme? …Il n'y a pas de différence".

- Catéchisme de l'Église catholique (1992), point 2269

"…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide"

En pratiquant largement l'usure, on déforme les circuits financiers légitimes. Il s'ensuit une non-reconnaissance économique du travail des familles (en tant que tel), qui les amène à ne plus vouloir avoir d'enfant.

Enfin, l'examen des faits dans l'histoire montre que, dans les sociétés, l'usure et plus généralement la déformation del'usage de l'argent (ou du Travail) ont toujours été corrélés avec l'effondrement démographique. Les riches (mauvais) ont peu d'enfants, les familles nombreuses sont toujours travailleuses.

Et encore:

Ne parle-t-on pas de Capital intrinsèquement lié au Travail? D'argent intrinsèquement lié au Travail?

Les 7 derniers commandements ne se résument-ils pas en un? "Ne fais pas au prochain ce que tu ne voudrais pas qu'on te fis". Dès lors n'y a-t-il pas un lien intrinsèque entre les 7 commandements, et donc notamment entre le Travail et la Fécondité? L'usure et l'avortement? Ce n'est là qu'un chapitre dans une histoire.



• L'Église ne parle plus sur le taux d'intérêt depuis 1891. Donc le taux d'intérêt n'est plus condamné. Le texte stipule « non esse inquientendos… »

R. 1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: "Si quelqu'un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s'efforce de l'en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu'il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu'elle soit. S'il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l'absolution. Peut-on approuver l'attitude d'agir desdits confesseurs?"

Réponse: Il ne faut pas les inquiéter".

Cela ne justifie pas pour autant le taux d'intérêt. Voir supra, 1836...


• Ce qui est interdit c'est l'usure excessive.

R. Non. Ce qui est interdit c'est l'usure tout court. Il faut revoir à ce sujet les définitions du Magistère de l'Église.

• Le magistère social de l'Église commence à Rerum Novarum.

R. Non. Un corps de doctrine clairement identifiable se développe depuis Rerum Novarum. Mais l'Église a toujours eu un magistère social, y compris sous les anciennes monarchies, qui n'est en aucune manière aboli. Le royaume de France s'est développé sur mille ans avec l'interdiction du taux d'intérêt.

• La troisième voie économique qui se prépare, comportera le taux d'intérêt.

R. Ne faut-il pas plutôt tout faire pour que non? On ne peut affirmer cela.



L'actualité récente démontre une relation entre la paresse des catholiques et la crise mondiale.

Exemple:

« Une mauvaise langue pourrait invoquer un cas analogue: l'Église catholique n'a jamais officiellement

renoncé à son interdit sur le prêt à intérêt, malgré le fait que tout catholique prête ou emprunte à intérêt.

De même, plutôt que de changer sa position sur le préservatif, elle pourrait simplement l'ignorer et

laisser faire ses ouailles - ce qui semble visiblement être le cas. »


Texte de Harri Wettstein, Président vaudois du parti PEP, candidat au Conseil national, Fondation www.SymptoTherm.ch
Morges

Il est symptomatique, c'est le cas de le dire, de ne pas avoir le courage de reprendre la Magistère tel qu'il est ci-dessous.

Les plus pauvres paient très cher ce manque de clairvoyance

Le taux d'intérêt dans l'Histoire

du Magistère de l'Église:

quelques faits[1]

Résumé: on trouvera ici quelques faits dans l'Histoire du Magistère de l'Église chrétienne, qui confirme, tout le soin que celui-ci a apporté à traiter de la question. Ne sont pas mentionnées les peines canoniques qui ont assorti la pratique del'usure dans le Droit de l'Église.

Est très intéressant d'étudier corrélativement, à ce sujet, l'Ancien Testament, le développement de la pensée philosophique, notamment depuis Aristote, et les grands faits politiques.

Dans l'enseignement des conciles, on discernera notamment: l'époque des conciles mérovingiens, celles des conciles romains, notamment du Latran, au temps des croisades. Finalement à l'orée des temps modernes, les confirmations décisives du Concile de Trente et de la Bulle "Vix pervenit" en 1745.

Depuis, on ne peut que constater un certain silence apparent (relativement à d'autres sujets) de la part du Magistère ordinaire de l'Église, que certains interprètent comme une rétractation implicite.

Ceci est d'autant plus important que le taux d'intérêt est un instrument financier majeur, qui sous-tend les systèmes bancaires mis en place à la suite des Révolutions qui ont transformé les systèmes politiques des différents pays du monde, depuis le XVIIIème siècle.

Des pères de l'Église

Saint Basile (329-379): "Il n'a pas donné son argent à intérêt…Tu es riche? N'emprunte pas. Tu es pauvre? N'emprunte pas. Car si tu es dans l'abondance, tu n'as pas besoin d'un prêt; et si tu n'as rien, tu ne rembourseras pas la somme prêtée"[2].

Saint Grégoire de Nyssé (331-400): "Chez toi, on reçoit des présents pour répandre le sang, tu donnes à usure et à intérêt, tu dépouilles ton prochain avec violence, et moi tu m'oublies,…"[3].

Saint Ambroise[4]. Il condamne l'intérêt pour tout bien, mais aussi l'intérêt stipulé avec un négociant. La génération del'argent, instantanée, perpétuelle et indéfinie par l'intérêt est une opération contre nature.

Saint Thomas d'Aquin (1224-1274)[5].


Conciles et Papes



349: 1er Concile de Carthage. Défense aux clercs de prêter à usure.



393: Concile d'Hippone. Idem.



397: Concile de Carthage. Idem.



443: IIème Concile d'Arles. Idem.



461: Concile de Tours. Idem.



506: Concile d'Agde. Idem.



516: Concile de Tarragone. Idem.



538: Concile général d'Orléans III.

"Que le clerc ne prête point d'argent à intérêt et n'attende rien de plus en retour des prêts consentis, que ce qui est donné".



626: Concile général de Clichy.

" Que l'évêque, le prêtre ou le diacre qui exige de ses débiteurs des intérêts cesse de le faire, ou alors qu'il soit condamné. Qu'il n'exige même pas le centième…nous l'interdisons à tous les chrétiens"



829: Concile de Paris. Les évêques s'affligent de la transgression de la prohibition de l'usure, tant par les laïcs que par les clercs.



845: Concile de Meaux. Idem.



850: Concile de Paris. Idem.



909: Concile de Trosly. Interdiction de l'usure.



1049: Concile de Reims. Tenu par le Pape Léon IX. Rappel que l'interdiction de l'usure s'applique aussi bien aux clercs qu'aux laïcs.



1078: Concile de Poitiers: les usuriers sont menacés d'excommunication.



1064: Concile de Lisieux: interdiction aux clercs de l'usure.



1059, 1074, 1088: Conciles de Rome. Tenus par les papes Nicolas II, Grégoire VII, Urbain II.



1139: IIème Concile du Latran. Le fait d'usure entraîne l'excommunication. L'avarice des usuriers est détestée aussi bien par le droit divin que par les lois humaines.



1179: IIIème Concile du Latran. Les laïcs coupables d'usures sont privés de communion et de sépulture chrétienne.



1195: Concile de Montpellier. Les clercs coupables d'usure doivent être déposés, s'ils ne cessent pas leur néfaste industrie. Les usuriers sont punis des mêmes peines que les hérétiques.



1209: Concile d'Avignon. les chrétiens usuriers sont passibles d'excommunication.



1213: Concile de Paris. Les biens d'un usurier doivent être confisqués. L'épouse d'un usurier ne peut recevoir aucun don de son mari. L'excommunication frappent également ceux qui sont en relation d'affaire avec l'usurier.



1274: IIème Concile de Lyon. Le Pape Grégoire X érige le canon du Concile de Paris, en règle générale pour l'Église. L'usure dévore l'âme et le bien des chrétiens.



1311: Concile de Vienne[6]. Le Pape Clément V énonce que quiconque affirme que l'usure n'est pas un péché est taxé d'hérésie.



1566: Catéchisme du Concile de Trente[7]: "L'usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu'est-ce que prêter avec usure? Qu'est-ce que tuer un homme? …Il n'y a pas de différence".



1745: Encyclique de Benoît XIV, "Vix pervenit": "Ce genre de péché qu'on appelle l'usure, et qui a son siège et son lieu propre dans le contrat de prêt, consiste en ceci que, quelqu'un en raison même de ce prêt, veut qu'on lui rende plus que ce qui a été reçu, alors que ce prêt, pourtant, de par sa nature, exige seulement que soit rendu ce qui a été reçu. Tout profit de cette espèce, qui va au-delà de la remise du capital, est illicite et usuraire"[8].



1830: Réponse de Pie VIII à aux évêques de Rennes et de Nevers à la question: "Si quelqu'un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s'efforce de l'en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu'il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu'elle soit. S'il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l'absolution. Peut-on approuver l'attitude d'agir des dits confesseurs?"

Réponse: Il ne faut pas les inquiéter" en 1830 mais en



1836: Grégoire XVI confirme le contenu de Vix Pervenit à l'Église tout entière.



1891: Encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum: " Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessée d'être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gains, et d'une insatiable cupidité".



1917: Code de droit canon. "Si une chose fongible est donnée à quelqu'un en propriété et ne doit être restituée ensuite qu'en même genre, aucun gain, en raison du même contrat, ne peut être perçu"[9].



1992: Catéchisme de l'Église catholique; "Dès l'Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (…, interdiction du prêt à intérêt,…) répondent à l'exhortation du Deutéronome: '…Je te donne ce commandement: tu dois ouvrir la main à ton frère' [10]".

"…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide[11]".





Le taux d'intérêt dans l'Histoire

de la pensée humaine: quelques faits[12]



• La plupart des grands philosophes (Aristote, Saint Thomas, juifs, grecs ou musulmans…) qui ont fait progresser l'humanité, condamnent le taux d'intérêt.

• Le Coran condamne le taux d'intérêt.

• Tout l'Ancien Testament condamne sans équivoque le taux d'intérêt. Les 3 grandes religions monothéistes sont d'accord.

• Les Pères de l'Église qui en ont parlé, le condamnent également.

• Jamais aucun Saint-Père dans l'Histoire de l'Église, n'a approuvé le taux d'intérêt. Au contraire, à de fréquentes reprises, ils l'ont condamné.

• Les grands conciles nationaux qui ont fondé la France (conciles mérovingiens, capétiens), fille aînée de l'Église, ont condamné le taux d'intérêt.

• De nombreux grands conciles œcuméniques, l'ont également condamné: Rome, Latran, Lyon, Trente,…en l'assortissant de la même peine canonique que l'avortement, l'excommunication laetae sententiae.

• Luther lui-même a condamné le taux d'intérêt.

• La doctrine de l'Église sur les âmes du purgatoire, s'est beaucoup cristallisée au XVIème siècle, de manière à donner une explication au Salut des usuriers qui proliféraient à l'époque, au moment de construction des prémisses de la société industrielle.

• Les deux grands Catéchismes de l'Église eux-mêmes condamnent le taux d'intérêt.

• Le dernier Saint-Père à avoir condamné explicitement le prêt à intérêt, est Grégoire XVI, en 1836, au XIXème siècle, en promulguant l'encyclique "Vix pervenit" (écrite par Benoît XIV au XVIIIème siècle), pour le monde entier.

Cette encyclique, notamment, définit, sans équivoque possible, et en accord avec toute la Tradition, ce qu'est l'usure et le prêt à intérêt.

par contre

• Henri VIII d'Angleterre, fondateur de l'anglicanisme, a légalisé le taux d'intérêt (1545).

• Calvin, fondateur du calvinisme, a légalisé le taux d'intérêt (1545).

• La Révolution française, destructrice de catholicisme, a légalisé en 1789 le taux d'intérêt.

• Généralement les philosophies issues de Descartes, philosophe fondateur du libéralisme, ont justifié le taux d'intérêt.



Un renouveau

• Les directeurs spirituels des voyants de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Fra Jozo Zovko et Fra Slavko Barbaric condamnent le taux d'intérêt.

• Frère Ephraïm, fondateur de la communauté des Béatitudes (Renouveau Charismatique)

"Nous nous engageons à ne pas souscrire d'intérêt, ni prêter à intérêts[13]"

• Marie Dominique Philippe, fondateur de la communauté de Saint Jean

"…Dans l'Apocalypse, la Bête de la mer et la Bête de la terre signifie l'alliance de l'intelligence avec la puissance. La puissance, c'est la domination de la terre par l'argent…[14]".

• Maria Simma (Voralberg) affirme en 1994 que les âmes du Purgatoire disent que la pratique du taux d'intérêt est interdite.

• Mère Teresa n'utilise la banque que pour ses transferts de fonds.

• Frère Roger de Taizé refuse de capitaliser des fonds financiers.



Le Catéchisme Mame/Plon de 1992, à la fin du 7ème commandement, point 2249 et 2440, condamne le taux d'intérêt en faisant référence au Prophète Amos (8,6), qui annonce une guerre nucléaire si on ne suit pas l'Oracle de I E O U, "Et je rendrai chauves toutes les têtes"...



8:1 Le Seigneur, l`Éternel, m`envoya cette vision. Voici, c`était une corbeille de fruits.

8:2 Il dit: Que vois-tu, Amos? Je répondis: Une corbeille de fruits. Et l`Éternel me dit: La fin est venue pour mon peuple d`Israël; Je ne lui pardonnerai plus.

8:3 En ce jour-là, les chants du palais seront des gémissements, Dit le Seigneur, l`Éternel; On jettera partout en silence une multitude de cadavres.

8:4 Écoutez ceci, vous qui dévorez l`indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays!

8:5 Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l`épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper;

8:6 Puis nous achèterons les misérables pour de l`argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment.

8:7 L`Éternel l`a juré par la gloire de Jacob: Je n`oublierai jamais aucune de leurs oeuvres.

8:8 Le pays, à cause d`elles, ne sera-t-il pas ébranlé, Et tous ses habitants ne seront-ils pas dans le deuil? Le pays montera tout entier comme le fleuve, Il se soulèvera et s`affaissera comme le fleuve d`Égypte.

8:9 En ce jour-là, dit le Seigneur, l`Éternel, Je ferai coucher le soleil à midi, Et j`obscurcirai la terre en plein jour;

8:10 Je changerai vos fêtes en deuil, Et tous vos chants en lamentations, Je couvrirai de sacs tous les reins, Et je rendrai chauves toutes les têtes; Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, Et sa fin sera comme un jour d`amertume.

8:11 Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l`Éternel, Où j`enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l`eau, Mais la faim et la soif d`entendre les paroles de l`Éternel.

8:12 Ils seront alors errants d`une mer à l`autre, Du septentrion à l`orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l`Éternel, Et ils ne la trouveront pas.

8:13 En ce jour, les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif.

8:14 Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent: Vive ton Dieu, Dan! Vive la voie de Beer Schéba! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.




Vu les éléments ci-dessus, nous croyons que c'est notre devoir de mettre en vigueur les promesses du baptême de la fille aînée de l'Église et par conséquent celles du testament de St Rémi. , voir www.familiaplus.com, bas de la page hôte.


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[1] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs.

[2] Homélie I sur le Psaume XIV, 110, 5

[3] Homélie sur Ézéchiel, XXII, 12.

[4] Livre de Tobie

[5] De malo, q.XIII, a.4,

Quod libet III, a. 19,

Livre III des sentences, dist XXXVII, q.I, a.6,

Somme théologique.

[6] Can. 15

[7] Catéchisme du concile de Trente, Chap. 35, IV, Dominique Martin Morin, Paris

[8] Encyclique Vix pervenit, 1er novembre 1745.

[9] Canon 1547.

[10] Catéchisme de l'Église catholique, no 2449, Mame/Plon, 1992.

[11] Catéchisme de l'Église catholique, no 2269, Mame/Plon, 1992.

[12] Les faits énoncés ci-dessous sont non-exhaustifs et méritent vérification littérale auprès des sources autorisées.

[13] Le livre de vie de la Communauté des Béatitudes, 1987.

[14] M.D. Philippe, "Les trois sagesses, Fayard, 1995.

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Proposition: mise en vigueur du testament de St Rémi.

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