mercredi 28 octobre 2009

Invitation avec M. Jean Raspail à Lausanne


Mercredi 4 novembre:
Entretien avec Jean Raspail
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Madame, Monsieur,

Les Mercredis reprennent, et reprennent en force! Nous aurons en effet le plaisir et l'honneur de recevoir l'écrivain français Jean Raspail, auteur d'une quarantaine d'ouvrages (principalement des romans), parmi lesquels «Le Camp des Saints», «Sire» et «Les Sept Cavaliers».

M. Raspail présentera brièvement certains aspects de son œuvre, en particulier les différentes "familles" de ses livres. Après quoi, la discussion avec les personnes présentes sera ouverte et il répondra volontiers à vos questions et remarques.

Un certain nombre de ses ouvrages seront à disposition dans nos locaux.

La séance se tiendra le mercredi  4 novembre à 20h00 dans nos locaux (Ligue vaudoise, Place du Grand-Saint-Jean 1, 1003 Lausanne). Nous nous réjouissons de vous y rencontrer et vous prions, Madame, Monsieur, de croire à l'assurance de nos sentiments les meilleurs.

 


 

 

Jean Raspail

 

 

L'anneau du pêcheur

 

ROMAN

 

 

Albin Michel

1995

 

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Jean Raspail

L'anneau du pêcheur

Qui est ce vieux prélat vagabond qui, lorsqu'on l'interroge, répond simplement : " Je suis Benoît " ? Un usurpateur ? Un illuminé ? Pourquoi les Services secrets du Vatican lancent-ils sur ses traces leur meilleur agent ? Le Saint-Siège se sentirait-il menacé ?

Nous sommes pourtant en 1993. L'autorité de Rome n'est plus contestée depuis le concile de Constance qui déposa Benoît XIII, le dernier des antipapes d'Avignon, en 1417. La trace des " Benoît " s'est perdue, entre Provence et Aveyron. Le Grand Schisme qui déchira l'Église catholique est oublié. La querelle est éteinte, l'affaire close. Close à jamais ? Qui donc peut l'affirmer ?

Réveillant une polémique qui remonte au Moyen Âge, L'Anneau du pêcheur, œuvre troublante et visionnaire, dont l'intrigue se noue au cœur d'une histoire de la papauté savamment retracée, sème le doute chapitre après chapitre : et si ce vieil homme à bout de forces était en fait le vrai pape ? Tenant à la fois de la fable mystique, du récit d'aventures et du roman d'espionnage religieux, il envoûte par la beauté de son style, la ferveur qui l'anime et l'ingéniosité de sa construction. Plus que jamais, Jean Raspail, défenseur passionné des causes perdues et des traditions oubliées, s'affirme comme un écrivain au talent souverain.

 

Note de l'auteur

Ce livre découle de recherches que j'ai entreprises, et cela depuis longtemps.

Tous les personnages appartenant au passé apparaissent sous leurs noms réels. Pour ceux qui relèvent du présent, quelques-uns, à l'évidence, portent leurs noms véritables, tandis que j'ai changé les autres, qui correspondent à des personnes existantes, ou que j'ai utilisé des initiales, à ma seule convenance.

Les faits historiques rapportés sont conformes à la réalité. À ce propos, j'exprime ma reconnaissance à deux écrivains français disparus il y a une vingtaine d'années, MM. Georges Pillement et Christian Murciaux, qui savaient tout de Pedro de Luna et lui avaient chacun consacré un excellent livre. Pour ce qui concerne le grand schisme d'Occident, c'est au R.P. Louis Mainbourg, s.j., que va toute ma gratitude. Son ouvrage magistral paru en 1681, dont j'ai pu, grâce au cher Pierre Joannon, me procurer l'édition originale, n'a pas eu d'égal depuis.

Enfin je dois des remerciements amicaux à M. l'abbé C.-P. Ch., à son immense érudition, et à sa fabuleuse et accueillante bibliothèque.




  • Terre de feu - Alaska (1952) - récit d'aventures
  • Terres et Peuples Incas (1955)
  • Le Vent des Pins (1958)
  • Terres Saintes et Profanes (1960)
  • Les Veuves de Santiago (1962)
  • Hong-Kong, Chine en sursis (1963)
  • Secouons le cocotier (1966) - récits de voyage
  • Secouons le cocotier : 2, Punch Caraïbe (1970) - récits de voyage
  • Bienvenue Honorables Visiteurs (le Vent des pins) (1970) - roman
  • Le Tam-Tam de Jonathan (1971) - nouvelles
  • L'Armada de la Dernière Chance (1972)
  • Le Camp des saints (1973) - roman
  • La Hache des Steppes (1974)
  • Journal Peau Rouge (1975)
  • Nuage Blanc et les Peaux-Rouges d'aujourd'hui (1975) - signé Aliette et Jean Raspail
  • Le Jeu du Roi (1976) - roman
  • Boulevard Raspail (1977) - chroniques
  • Les Peaux-rouges aujourd'hui (1978)
  • Septentrion (1979) - roman
  • Bleu caraïbe et citrons verts : mes derniers voyages aux Antilles (1980)

Liens externes [modifier]




5.0 étoiles sur 5 Benoit d'hier et d'aujourd'hui, 23 septembre 2005
Par myriam (Patagonie) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait référence à cette édition : L'anneau du pêcheur (Broché)
Avec le choix du nom Benoit XVI, à qui notre nouveau pape fait-il référence et à qui veut-il succéder?A Giacomo Della Chiesa (Benoit XV de 1914 à 1922 , pape pacificateur dans une Europe meurtrie par la guerre ..la der des der.. et aujourd'hui en quête de son identité) ou à cette lignée de Benoit Avignonais qui avaient choisi l'authenticité de la Parole et la véritable spiritualité? Le dernier Benoit de Jean Raspail aurait voulu une raprochement, une reconnaissance de Rome...et si notre nouveau Benoit avait aussi pour ambition de mettre fin au schisme et de réconcilier Rome avec Ecône?
Comme Raspail, je rêve un peu...et je m'invente des histoires..
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15 internautes sur 17 ont trouvé ce commentaire utile :
5.0 étoiles sur 5 COMME UNE ETOILE SUR LE CHEMIN, 7 octobre 2004
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probablement le meilleur livre de raspail, certainement le plus profond.Si tous ses livres nous rappellent que nos reves sont notre vraie justification pour vivre, celui-ci a travers cette fresque epique d'une ecriture magistrale, nous delivre ce sinistre message, bientot il nous faudra choisir entre le materialisme de notre societe et nos spiritualites.
Raspail reveille comme peux d'autres notre ame d'enfant, mais son pessimisme le convainc qu il ne s'agit que d'un feu de paille avant notre metamorphose en simples objets consommant.
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10 internautes sur 11 ont trouvé ce commentaire utile :
5.0 étoiles sur 5 L'habit ne fait pas le pape !, 6 août 2004
Par Durden (Lille, France) - Voir tous mes commentaires
(TOP 500 REVIEWER)   
Suivre l'ombre de cet énigmatique personnage, prénommé Benoît, qui, en cet an de grâce 1993, erre comme un mendiant sur les routes du Midi de la France, c'est partir pour un captivant et étourdissant voyage dans le temps. Jean Raspail, avec un talent de conteur fabuleux, construit un roman mêlant habilement Histoire et intrigue policière. Mais l'aventure est avant tout une passionnante quête mystique qui rappelle que Dieu n'est évidemment pas celui qui habite sous les ors et les marbres de la Basilique Saint-Pierre de Rome où bruissent les plus vils conflits d'intérêt, mais Celui qui nourrit le cœur pur des hommes simples et pieux. « L'Anneau du Pécheur » est une œuvre émouvante, l'un de ces trop rares livres que l'on referme avec une profonde nostalgie tant le héros de Raspail, ce pèlerin de la foi primitive, est touchant par la démesure chimérique de son combat.
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6 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile :
4.0 étoiles sur 5 vos pas dans ceux du dernier héritier de Benoît XIII., 2 juin 2004
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Admirable Hérault des cause perdues, Jean Raspail évoque et rend vie a une vielle polémique qui remonte au moyen âge, et nous fait voyager de Rome à Avignon, de la fin du quatorzième siècle à celle du 20éme.
Et de page en page de ce livre qui se lit comme un roman historique et un roman policier, l'on rêve en pensant à cette Eglise de notre temps qui se force à écouter le présent sans parvenir à se faire entendre de lui, à cette liturgie de langue vernaculaire tournée vers l'homme et sans mystère. On rêve à l'Eglise ancienne de foi profonde, d'ombre et de mystère, sur laquelle son époque avec ses fureurs, sa bêtise et ses excès parfois au sein même de ses propres institutions, se brisait et glissait comme la vague sur un phare immobile. On pense à cette lumière qui ne meurt pas dans le souvenir même si la tour s'est effondrée dans l'écume. On pense à ces saints, à ces pèlerins, à ces miracles, à la tradition qui survit en quelques-uns. Et la richesse de l'Eglise apparaît n'être pas dans les trésors qu'elle a -peut-être erronément- abandonnés. Elle se révèle dans la richesse de cette tradition qui survit secrètement dans quelques cœurs humbles et quelques pierres silencieuses. Une richesse qui ne fait plus que sourire notre monde, mais seule donne cette sérénité sans mollesse ni confort qui manque tant à nos temps et fait vivre.
Et ce livre ressuscite un monde, comme le saint vagabond une cathédrale morte par sa seule présence.
Achetez ce livre et mettez vos pas dans ceux des derniers héritiers de Benoît XIII.
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8 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile :
4.0 étoiles sur 5 La guerre des papes, 7 janvier 2004
Par Catheline (Newton, MA United States) - Voir tous mes commentaires
(TOP 50 REVIEWER)   
L'année 1378 a marqué le début du Grand Schisme d'Occident, quand deux papes se sont vus appointés, dans un contexte complexe, l'un à Rome, l'autre en Avignon. Raspail nous rapporte les conditions douteuses de l'élection du pape romain, et soutient la légitimité du pape français, mais c'est par le roman, roman historique, qu'il nous ramène à l'ère de la guerre des papes et antipapes. Toute la période du schisme fut marquée par la guerre, guerre politique et parfois sanguinaire, qui mêla des personnalités pleines de grandeur, de foi, d'humanité aussi, ainsi que d'autres, terriblement calculatrices, haineuses, avides de pouvoir. Le 11 novembre 1417, le concile de Constance mit fin au Grand Schisme d'Occident en déposant Benoît XIII, dernier antipape avignonnais. Cependant, selon Raspail et tel qu'il le décrit dans son très beau roman, quelques disciples de Benoît continuèrent à œuvrer pour retourner à Rome, restèrent fidèles au pape avignonnais envers et contre tout, siècle après siècle. L'Anneau du pêcheur est un roman qui bascule entre le présent et le passé, quand le dernier disciple du pape Benoît essaie, en 1993, de rejoindre Rome pour y mourir. C'est en suivant son périple, et son passé, que l'on découvre les manigances, les jeux de coulisses du Vatican, la corruption de ce monde feutré, et que l'on s'instruit avec ravissement sur une histoire qui a marqué tout l'Occident.
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6 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile :
5.0 étoiles sur 5 Et si c'était vrai !, 18 novembre 2000
Que dire de ce livre, sinon qu'il vous transporte. Transport dans le temps (du XIVè siècle à nos jours), transport dans l'espace (Rodez, Avignon, Peniscola, Rome, Riez, ...), transport dans une société où les hommes croyaient en Dieu et le respectait. Ce livre se prend (vous prend ?) et ne se referme qu'à la dernière page. Le style de Jean Raspail en fait un des grands écrivains de notre époque. Il a l'art de vous conduire, de vous faire cheminer dans l'histoire, dans l'Histoire, dans le temps aussi simplement qu'une promenade dans un jardin secret. D'une exactitude historique irréprochable, ce livre se referme avec une émotion vraie. Et si c'était vrai !
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7 internautes sur 8 ont trouvé ce commentaire utile :
5.0 étoiles sur 5 Le roman d aventure au service de la foi et des principes, 5 septembre 2000
Premier livre de Jean Raspail dans ma bibliothèque, il n'aura pas attendu longtemps pour voir les autres le rejoindre. A l'image de "sept cavaliers..." l'auteur nous plonge dans une histoire passionnante à cheval entre deux époques, les 15 et 20eme siècles. Il nous fait partager le destin des fidèles du pape Pedro de Luna dans sa lutte contre les anti-papes. Quand j'ai lu ce livre il y avait tout dedans. La passion, la foi, des hommes d'honneur et de principes. Raspail vous accroche, va au fond de votre ame et y reveille le passionné, l'éxalté et le coté de votre être qui ne demande qu'à croire. C'est un livre qui a de grandes qualités dont la première est de montrer le point de vue de l'auteur qui respecte l'histoire scrupuleusement, mais qui vous offre la possibilité de croire, en un dieu, aux miracles, a la bonté des Homme, ou en rien du tout! Car jamais Raspail ne vous impose son point de vue, il vous le donne mais vous laisse libre, "hasard ou miracle..." C'est un monument en quelques pages et un voyages pour toute une vie romanesque. bref il Faut le lire....

L'encyclique disparue de Benoît XIV.   Vix pervenit


Compendium - Vix pervenit, les contrats justes

Extrait...égalité des hommes dans les contrats justes...

IV. Il est certain que, dans tant de diverses sortes de contrats, il faut maintenir l'égalité propre à chacun. Tout ce qui est reçu au-delà ce qui est juste relève, sinon de l'usure - parce qu'il n'y a point de prêt avéré - du moins d'une autre injustice véritable qui impose pareillement l'obligation de le restituer. Par contre, si tout est fait dans les formes et pesé sur la balance de la justice, il est indubitable que ces mêmes contrats fournissent une multiplicité de moyens et de manières licites qui suffisent à alimenter le commerce et les négoces fructueux, en vue du bien commun. Que les chrétiens ne s'imaginent pas que les usures ou d'autres injustices semblables puissent faire fleurir les branches du commerce. ...


Voilà ci-dessous reproduite l'encyclique Vix pervenit adressée au clergé italien par Benoît XIV et par la suite étendue à l'Église tout entière par Grégoire XVI...


Il s'agit là d'une condamnation de l'intérêt exigé par celui qui prête une somme d'argent. En effet, à l'époque de rédaction, le terme usure n'est pas réservé aux intérêts qui seraient supérieurs à un taux maximal "acceptable".


Christophe




VIX PERVENIT

LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XIV

Sur l'usure,
et autres profits malhonnêtes

...
1. Nous avions appris qu'à l'occasion d'une nouvelle controverse (dont l'objet consiste à savoir si un certain contrat doit être jugé valide), il se répandait en Italie quelques opinions qui sembleraient n'être pas conformes à la saine doctrine. Aussitôt Nous avons considéré comme un devoir de notre ministère apostolique d'apporter un remède convenable à ce mal, qui pourrait à la faveur du temps et du silence, prendre de nouvelles forces, et de lui barrer la route pour l'empêcher de s'étendre plus loin et de gagner les villes d'Italie où il n'a pas encore pénétré.
C'est pourquoi Nous avons pris les moyens et suivi la méthode dont le Siège apostolique s'est toujours servi en pareil cas. Nous avons expliqué toute l'affaire à quelques-uns de nos vénérables frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine, qui se sont acquis une grande renommée par leur profond savoir en théologie et en droit ecclésiastique. Nous avons aussi appelé plusieurs réguliers qui tiennent le premier rang dans les deux facultés, et que nous avons pris en partie chez les moines en partie chez les religieux mendiants et enfin parmi les clercs réguliers. Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps suivi le barreau. Nous les avons tous assemblés en notre présence, le 4 juillet dernier, et, leur ayant fait un détail bien exact de l'affaire pour laquelle ils étaient convoqués, nous nous sommes aperçus qu'ils la connaissaient déjà parfaitement.

2. Ensuite Nous leur avons ordonné d'examiner à fond cette affaire, sans partialité, et sans passion, et de mettre par écrit leurs opinions. Toutefois nous ne les avons pas chargés de donner leur jugement sur le contrat qui avait occasionné la première dispute, parce qu'on manquait de plusieurs documents absolument nécessaires. Nous leur avons enjoint de déterminer en fait d'usure les points de doctrine auxquels les bruits qu'on a dernièrement répandus dans le public semblaient porter atteinte. Ils ont tous sans exception, exécuté nos ordres. Ils ont exposé publiquement leurs sentiments dans deux congrégations, dont la première s'est tenue devant nous le 18 juillet, et la seconde le 1er août dernier. Ils les ont enfin laissés par écrit entre les mains du secrétaire de la Congrégation.

3. Or voici les choses qu'ils ont approuvées d'un commun accord.


I. L'espèce de péché appellée usure et dont le lieu propre est le contrat de prêt - dont la nature demande qu'il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu - consiste pour le prêteur à exiger - au nom même de ce contrat - qu'il lui soit rendu davantage que ce qui a été reçu et, par conséquence, à affirmer que le seul prêt donne droit à un profit, en plus du capital prêté. Pour cette raison, tout profit de cette sorte qui excède le capital est illicite et usuraire.

II. Personne ne pourra être préservé de la souillure du péché d'usure en arguant du fait que ce profit n'est pas excessif ou inconsidéré mais modeste, qu'il n'est pas grand mais petit. Ni du fait que celui à qui on le réclame n'est pas pauvre mais riche. Ou bien encore que l'argent prêté n'a pas été laissé inactif mais a été employé très avantageusement pour augmenter sa propre fortune, acquérir de nouveaux domaines, ou se livrer à un négoce fructueux.
Est convaincu d'agir contre la loi du prêt - laquelle consiste nécessairement dans l'égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu - celui qui, après avoir reçu un équivalent, ne craint pas d'exiger encore davantage sous prétexte du prêt. En effet, le prêt n'exige, en justice, que l'équivalence dans l'échange. La justice dite "commutative" ordonne de maintenir dans les contrats humains l'égalité intangible de chacune des parties, et de la rétablir parfaitement dans le cas où elle aurait été rompue. Par conséquent si une personne a reçu plus qu'il n'a donné, elle est tenue à restituer le trop perçu.

III. Par là il n'est aucunement nié que quelquefois d'autres tites, comme l'on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas absolument pas inhérents ni intrinsèques à la nature du contrat de prêt considéré en général. De ces titres résultent une raison très juste et très légitime d'exiger, de façon régulière, plus que le capital dû sur la base du prêt.
De même, on ne nie pas qu'il y ait d'autres contrats d'une nature distincte de celle du prêt, qui permettent souvent de placer et d'employer son argent sans reproche, soit en procurant des revenus annuels par l'achat de rentes, soit en faisant un commerce et un négoce licite, pour en retirer des profits honnêtes.

IV. Il est certain que, dans tant de diverses sortes de contrats, il faut maintenir l'égalité propre à chacun. Tout ce qui est reçu au-delà ce qui est juste relève, sinon de l'usure - parce qu'il n'y a point de prêt avéré - du moins d'une autre injustice véritable qui impose pareillement l'obligation de le restituer. Par contre, si tout est fait dans les formes et pesé sur la balance de la justice, il est indubitable que ces mêmes contrats fournissent une multiplicité de moyens et de manières licites qui suffisent à alimenter le commerce et les négoces fructueux, en vue du bien commun. Que les chrétiens ne s'imaginent pas que les usures ou d'autres injustices semblables puissent faire fleurir les branches du commerce. Bien au contraire, Nous apprenons de la Parole divine elle-même que "la justice élève une nation, mais la honte des peuples, c'est le péché." (Prov 14.34)

V. Il faut cependant considérer avec attention qu'il serait faux et téméraire de croire qu'on peut toujours trouver et disposer, d'autres titres légitimes avec le prêt, ou bien, indépendamment du prêt, d'autres contrats justes. De sorte que, moyennant ces titres et ces contrats, chaque fois qu'on prêtera à quelqu'un de l'argent, du blé ou toute autre chose de cette sorte, il serait toujours permis de recevoir un surcroît modéré en plus de la totalité du capital prêté.
Cette allégation est - sans doute aucun - contraire non seulement aux enseignements divins et au sentiment de l'Eglise catholique sur l'usure, mais encore au sens commun et à la raison naturelle. En effet, personne ne peut ignorer qu'en de nombreuses occasions l'homme est tenu de secourir son prochain par un prêt simple et nu, puisque le Christ, Notre Seigneur, l'enseigne lui-même : "A qui te demande donne, et de qui veut t'emprunter ne te détourne pas." (Mt 5.42), et qu'en certaines circonstances il n'existe - en dehors du prêt - aucun autre contrat qui soit véritable et juste.
Par conséquent, si un homme qui désire une règle pour sa conscience, il lui faut d'abord examiner d'abord avec soin s'il existe véritablement avec le prêt un autre titre légitime, ou s'il peut passer un autre contrat juste que le contrat du prêt en vertu duquel il pourra, sans craindre d'offenser Dieu, se procurer un profit honnête.
4. C'est en ces termes que les cardinaux, théologiens et les grands canonistes, dont Nous avons demandé l'avis sur cette affaire importante, se sont résumés et ont expliqué leurs sentiments. De notre côté, Nous n'avons pas négligé d'étudier en particulier la même cause, avant, pendant et après la tenue des congrégations. Nous avons parcouru avec le plus grand soin les jugements des hommes habiles que Nous venons de rapporter. Cela étant Nous approuvons et confirmons tout ce qui est contenu dans les avis ci-dessus exposés, attendu que tous les écrivains, les professeurs en théologie et en droit canon, plusieurs passages de l'Ecriture sainte, les décrets des pontifes nos prédécesseurs, l'autorité des conciles et des Pères, semblent quasi conspirés à établir les mêmes sentiments. De plus, Nous connaissons parfaitement les auteurs à qui l'on doit rapporter les sentiments contraires, aussi bien que ceux qui les protègent et les défendent ou semblent chercher l'occasion de les répandre. Nous n'ignorons pas enfin avec quelle sagesse et quelle force les théologiens, voisins des contrées où se sont élevées des contestations ont pris la défense de la vérité.

5. C'est pourquoi Nous avons adressé cette lettre encyclique à tous les archevêques, évêques, ordinaires d'Italie. Ainsi, vous recevrez comme tous les autres, ces instructions et quand il arrivera de tenir des synodes, de parler au peuple, de lui faire des instructions sur la doctrine chrétienne on n'avancera jamais rien de contraire aux sentiments que Nous avons relatés. Nous vous exhortons encore à employer tous vos soins pour que dans vos diocèses personne n'ait la hardiesse d'enseigner le contraire de vive voix ou par écrit. Que si quelqu'un refuse d'obéir nous le déclarons sujet et soumis aux peines décrétées par les saints canons contre ceux qui méprisent et transgressent les ordres apostoliques.

6. Mais nous ne statuons rien à présent sur le contrat qui a fait naître ces nouvelles disputes. Nous n'arrêtons rien non plus à cette heure sur les autres contrats dont la légitimité partage les théologiens et les canonistes. Nous croyons néanmoins devoir animer le zèle que vous avez pour la religion et pour la piété, afin que vous exécutiez ce que Nous ajoutons ici.

7. Premièrement, faites bien voir à vos peuples, par la gravité de vos paroles, que le vice de l'usure est condamné par l'Ecriture sainte, qu'il prend même différentes formes, afin de précipiter de nouveau dans les derniers malheurs les fidèles qui ont été remis en liberté et en grâce par le sang de Jésus-Christ. C'est pourquoi, s'ils veulent placer leur argent qu'ils se gardent de se laisser emporter par l'avarice, source de tous les maux ; mais plutôt qu'ils demandent conseil aux personnes renommées pour leur érudition et pour leur mérite.

8. En second lieu, que ceux qui ont assez confiance dans leurs forces et dans leur sagesse pour répondre hardiment sur ces questions (qui demandent néanmoins une grande connaissance de la théologie et des canons) évitent avec le plus grand soin les extrêmes toujours vicieux. Quelques-uns, jugeant ces affaires avec beaucoup de sévérité blâment tout intérêt tiré de l'argent comme illicite et tenant à l'usure. D'autres, au contraire très indulgents et relâchés pensent que tout profit est exempt d'usure. Qu'ils ne s'attachent pas trop à leurs opinions particulières : mais qu'avant de répondre, ils consultent plusieurs écrivains de grand renom ; qu'ils embrassent ensuite le parti qu'ils verront clairement appuyé non seulement sur la raison mais encore sur l'autorité. S'il s'élève une dispute au sujet de quelque contrat examiné, qu'on évite soigneusement de rien dire d'injurieux et d'offensant à ceux qui suivent un sentiment contraire ; et qu'on se garde bien d'affirmer que leur opinion mérite d'être fortement censurée surtout si elle est n'est pas dénuée de raisons et d'approbations d'hommes éminents parce que les injures et les outrages rompent le lien de la charité chrétienne et sont pour le peuple des pierres d'achoppement et de scandale.

9. En troisième lieu, il faut avertir ceux qui veulent se préserver de la souillure du péché de l'usure et confier leur argent à autrui, de façon à tirer un intérêt légitime, de déclarer, avant toutes choses, le contrat qu'ils veulent passer, expliquer clairement et en détail toutes les conventions qui doivent y être insérées, et quel profit ils demandent pour la cession de ce même argent. Ces explications contribuent beaucoup, non seulement à éviter les scrupules et les anxiétés de conscience, mais encore à prouver au for extérieur le contrat qui a eu lieu. Elles ferment aussi la porte aux discussions qu'il faut quelquefois soulever pour voir clairement si un placement d'argent qui paraît avoir été fait dans les règles renferme néanmoins une usure réelle, dissimulée.

10. En quatrième lieu, Nous vous exhortons à ne point accueillir les discours déplacés de ceux qui disent sans cesse qu'aujourd'hui la controverse sur les usures n'est qu'une dispute de mots, vu que l'on retire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui d'une manière quelconque. Il suffit pour voir clairement à quel point cela est faux et éloigné de la vérité de considérer que la nature d'un contrat est tout à fait différente et distincte de la nature d'un autre contrat et qu'il y a pareillement une grande différence entre les conséquences des contrats qui sont opposés entre eux. En effet, il y a une différence évidente entre le revenu qu'on tire de l'argent légitimement et qui, pour cette raison, peut être gardé devant tout tribunal, et entre le revenu qu'on tire de l'argent illégitimement, et dont pour cette raison, le for extérieur et le for de la conscience ordonnent la restitution. Il est donc certain qu'on a tort de dire que la question proposée, de nos jours sur les usures est une question vaine et frivole, parce que l'on tire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui.

11. Voilà ce que Nous avons cru devoir principalement vous marquer, dans l'espoir que vous exécuterez tout ce que nous prescrivons par cette lettre. Nous avons aussi la confiance que, si par hasard il s'élève des troubles dans votre diocèse à l'occasion de cette nouvelle controverse sur les usures, ou si l'on cherche à ternir l'éclat et la pureté de la saine doctrine, vous saurez y apporter les remèdes les plus convenables. Nous vous donnons enfin à vous, et au troupeau qui vous est confié, notre bénédiction apostolique.

Donné à Rome, à St Marie Majeure.

BENOÎT XIV

- Saint Thomas d'Aquin et l'Usure -



J'ai pensé qu'il pouvait être pertinent de présenter la position du plus grand théologien catholique sur le prêt à intérêt et sur l'usure.



Recevoir un intérêt ( usura ) pour un prêt d'argent est de soi injuste, car c'est vendre ce qui n'existe pas, ce qui constitue manifestement une inégalité contraire à la justice. Pour s'en convaincre, il faut savoir que l'usage de certaines choses se confond avec leur propre consommation : ainsi nous consommons du vin dont nous nous servons pour boisson et du blé pour nourriture. Dans de tels cas, on ne doit pas compter l'usage d'une chose séparément de la chose elle-même, mais du fait que l'on concède l'usage à autrui, on cède la chose même. Voilà pourquoi en de tels casla propriété est transférée par le prêt. Si donc quelqu'un voulait vendre d'une part du vin et d'autre part l'usage du vin, il vendrait la même chose deux fois, ou vendrait ce qui n'existe pas. Il pécherait ainsi manifestement contre la justice. Pour la même raison, il commettrait une injustice celui qui, prêtant du blé et du vin, réclamerait deux compensations, l'une comme restitution égale à la chose elle-même, l'autre pour prix de son usage, d'où le nom d'usure.
Il y a aussi des choses dont l'usage ne revient pas à leur consommation : l'usage d'une maison est son habitation et non sa destruction. Pour de telles choses, on peut concéder l'un et l'autre séparément : par exemple, quand quelqu'un cède sa maison à un autre tout en se réservant l'usage pendant un certain temps ; ou à l'inverse concède l'usage de la maison à un autre tout en conservant la propriété. Et c'est pourquoi un homme peut licitement recevoir l'usufruit d'une maison et demander ensuite la maison prêtée, comme on le voit dans les baux et les locations.
Quant à l'argent, d'après le Philosophe, il a été principalement inventé pour faciliter les échanges. Aussi son usage propre et principal est d'être consommé, c'est-à-dire dépensé dans les échanges. C'est pourquoi il est illicite en soi de recevoir un intérêt ( pretium ) - qu'on appelle usure - pour l'usage de l'argent prêté.
Et comme un homme est tenu de restituer les biens acquis injustement, de même doit-il le faire pour l'argent reçu par usure.
(Thomas d'Aquin, Somme Théologique, II II 78 1)


Les lois humaines laissent certains péchés impunis à cause de l'imperfection des hommes, et de nombreux avantages disparaîtraient si tous les péchés étaient interdits par des peines propres à chacun d'eux. De là vient que la loi humaine permet les prêts à intérêts, non parce qu'elle estime qu'ils sont conforme à la justice, mais pour ne pas supprimer des avantages dont beaucoup jouissent. On lit ainsi dans le droit civil lui-même que "les choses qui se consomment par l'usage ne peuvent pas recevoir d'usufruit, ni selon le droit naturel, ni selon le droit civil", et que "le Sénat n'a pas admis l'usufruit de ces choses, et ne le pouvait pas, mais a institué un quasi-usufruit", permettant en effet l'intérêt. Et le Philosophe, conduit par sa raison naturelle, dit que "l'acquisition d'intérêts sur l'argent est contraire au plus haut point à la nature" (Aristote, Politique, 1 10)
(Thomas d'Aquin, Somme Théologique, II II 78 1)


Celui qui accorde un prêt peu sans péché stipuler dans son contrat avec l'emprunteur une compensation à verser pour le dommage qu'il subit en se privant de ce qu'il avait : ce n'est pas là vendre l'usage de l'argent mais éviter un dommage. Il peut d'ailleurs arriver que le prêt évite à l'emprunteur un dommage plus grand que celui auquel s'expose le prêteur, si bien que c'est avec son bénéfice que l'emprunteur compense le dommage du prêteur. Mais on ne peut stipuler dans le contrat une compensation pour le dommage qui viendrait qu'on ne gagne plus rien avec l'argent prêté : car on ne doit pas vendre ce que l'on n'a pas et dont l'acquisition pourrait être empêchée de diverses façons.
(Thomas d'Aquin, Somme Théologique, II II 78 2)


Celui qui prête de l'argent en transfère la possession à celui qui l'emprunte. Celui-ci emprunte cet argent à ses risques et périls et est tenu de le restituer intégralement. Il s'ensuit que le prêteur ne doit pas exiger plus qu'il n'a donné. Mais celui qui confie son argent à un marchand ou à un artisan en constituant une sorte de société avec eux ne transfère pas la possession de l'argent - qui reste à lui -, si bien qu'il participe à ses risques et périls au commerce du marchand et au travail du l'artisan? C'est pourquoi il pourra licitement réclamer, comme une chose lui étant due, une part du profit.
(Thomas d'Aquin, Somme Théologique, II II 78 2)

L'encyclique Vix pervenit doit être mise en pratique, avec en plus une remise en vigueur de toutes les régles jubilaires, ce qui manque dans le texte original, y compris sur les propriétés, qui ne sont qu'en gérance sous le regard de Dieu, et non des idoles absolues...:

Le mot jubilé vient du latin jubilæus (de jubilare, « se réjouir »), traduction par Jérôme de Stridon de l'hébreu yôbel qui désigne un cor en corne de chèvre. Dans la Bible, ce cor est utilisé pour annoncer le début d'une année spéciale qui a lieu tous les cinquante ans. Cette année-là, les terres devaient être redistribuées de façon équitable et les esclaves libérés. Le Lévitique (25:8–11) déclare ainsi :

« Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. »

 

Principes suisses :

  1. Il existe un capital privé et un capital appartenant à tout le monde, l'allmend territorial par exemple, les régies fédérales, cantonales, communales...contrôlés par des corps intermédiaires et sous le principe de subsidiarité.

  2. Les produits communs sont distribués selon une juste clé mutuellement définie (contrats de consortage, d'alpage, de fermages, baisses de prix, PTT, Swisscom, profits en milliards de la Banque Nationale Suisse, contrairement à la FED ou à la BCE qui restent en mains privées (sic…).

  3. Les conflits sont réglés localement par arbitrage, sans juges étrangers…La bonne foi personnelle et la sécurité des contrats prime.

  4. La notion des 7 sabbats festifs, des 7 jours (dimanche), des 7 semaines (vacances scolaires), des 7 mois (vacances patates), des 7 années ( année sabbatique et remise des dettes), des 3 fois 7 ans ( fête des vignerons) et des 7 fois 7 années ( 49 ans, Jubilé des 50 années avec remise des dettes et surtout hypothèque divine sur les propriétés agricoles et leur retour aux familles endettées, ou 10 lustres) et celui des 7 siècles après la mort et la résurrection de NSJC ( St Gall en Suisse, 732 Poitiers; 1432, St Nicolas de Flüe en Suisse, fin de la guerre de 100 ans, 2132 ?) est plus ou moins respecté en Suisse, à notre connaissance, le mieux au monde, surtout par les péréquations confédérales et les redistributions locales ( autonomie communale, Banque Nationale Suisse qui redistribue tous les profits de l'or après 50 ans, assurances mutuelles, banques cantonales, locales, Raiffeisen, Wir…).

  5. Il est indispensable de définir socialement ces remises à zéro périodiques ( 7 périodes) des compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt pour 1'000 ans, mais qui a oublié la remise en cause des propriétés, au moins tous les 50 ans...

  6. Il existe un système de création monétaire local communal ou cantonal ou fédéral sans taux d'intérêt (monnaies locales, cantonales, création par les crédits des banques cantonales et système wir)

  7. La recherche de la paix prime, par convention collective. Les péchés publics, selon St Nicolas de Flüe, provoquent les guerres, en fomentant le vice dans les coeurs des confédérés, et sont donc à dénoncer publiquement. La paix est à ce prix...

La Suisse est un des seuls pays qui redistribue les profits de sa banque centrale, pourquoi ?

Parce que sa constitution commence encore avec une invocation divine:

La constitution Suisse a toujours été rédigée Au nom de Dieu Tout-Puissant, Im Namen Gottes des Allmächtigen, In nome di Dio Onnipotente, En num da Dieu il tutpussent ! Elle reprend le début du pacte fédéral : In nomine Domini.
        Elle a été acceptée en votation populaire du 18 avril 1999, très probablement par tricheries électorales, notamment dans les cantons de Vaud, Lucerne et du Tessin, pour faire passer en cachette des articles honteux...

http://www.lexilogos.com/declaration/suisse_pacte_tableau.htm

Faiblesses suisses et internationales :

La monnaie est un bien commun, il est incroyable que les banquiers gagnent plus de US $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 15'000.- par heure...ou 18'000 $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ ou même plus par bonus...?

Solutions pratiques rapides et immédiates ( Vix, à peine, immédiatement, sofort, tout-de-suite...) :

Pourquoi ce lien entre Jubilé et "justice sociale" ? La réponse se trouve dans l'Ancien Testament, au chapitre 25 du livre du Lévitique. Nous y lisons que Dieu invite son peuple à célébrer, tous les 50 ans, une " année sainte"au cours de laquelle il doit libérer les esclaves, remettre les dettes, permettre à chacun de retrouver sa terre. Car il est impossible d'honorer Dieu sans rendre à chacun de ses fils leur dignité, sans restaurer entre les humains des relations justes. Le système actuel fait exactement le contraire, ce qui provoque notamment les hausses infernales de prix, de taxes, d'impôts, de primes...et les guerres, conflits...

Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules...Un autre forme d'usure dévorante...qui tue les plus faibles, par millions...

http://www.ewtn.com/library/ENCYC/B14VIXPE.htm    texte anglais


Démographie : la chute a commencé

L'ordre des médecins annonce la sortie prochaine de son atlas démographique 2009, portant sur 2008.

Deux ou trois données sont déjà disponibles ici.

Le nombre des actifs diminue de 2 % : ce sont 4 300 médecins actifs de moins.

Ce qui se retrouve bien entendu dans la densité qui chute de 322 pour 100 000 habitants à 290.

On peut pour rire (jaune) un bon coup comparer ses chiffres avec les annonces des comiques de la Drees (rapport ici) :

- elle annonce une baisse de 20 000 médecins en 10 ans; on a fait quasi le quart en un an

- elle annonce une densité à 290 pour 2030 : on y est déjà

Mais tout va bien, au pays de la Logique et de la Raison Pure.

Le livre: " Europe: l'hiver démographique" en parlait déjà en 1989. ( Edition l'age d'homme, Lausanne et Paris ) page 240.

"La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies"...?
(Vladimir Poutine - interview Agence TASS - Septembre 1995)

Vladimir Poutine a dit aussi :

"Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Depuis la mort du Mahatma Gandhi, je n'ai plus personne à qui parler"

(Sources: Courrier International, Quid.fr)

Nos démocraties deviennent des dictatures sournoises.

Krach, le suicide du monde. Jean Bourgeois-Pichat a calculé que le monde pourrait ne compter que 2 personnes en 2 470

Nombre d'enfants par femme


Le suicide du monde:


C'est déjà parti, la principale cause des crises en cours...

L'image

Jean Bourgeois-Pichat a calculé que le monde ne comptera plus que deux personnes en 2 470, par simple application mathématique des taux de fertilité qui sont partout à la baisse. En moins de 5 siècles, la planète se videra...alors qu'elle est gigantesque et que des pays entiers sont presque vides ( Canada, Australie, Argentine, USA...)

Je vous laisse imaginer toutes les crises à venir si on se laisse couler comme maintenant...Quid si ces 2 personnes sont du même sexe ? :-)

dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression
 

Affaire Kennedy : Quand JFK mettait en garde contre une "conspiration monolithique"..

Classé dans: Organisations secrètes — admin @ 11:35 le Dimanche 3 février 2008

Voici une vidéo très intéressante (mais en anglais) de John Fitzgerald Kennedy lors d'un discours public prononcé à New-York devant l'Association des Editeurs de Journaux, le 27 Avril 1961 alors qu'il était Président des Etats-Unis en exercice depuis plusieurs mois, à propos des sociétés secrètes et de leurs plans d'infiltration, de menaces, de conspirations, voire de domination mondiale.

JFK parle des sociétés secrètes… et du NWO !

Voici quelques extraits importants traduits en français de cette vidéo édifiante de John Fitzgerald Kennedy :

Les médias se plaisent à railler les conspirationnistes qui s'intéressent de trop près aux conditions plus qu'étranges de sa mort et de la mort de son assassin présumé… et dans le même temps, ces médias omettent de rappeler que JFK s'intéressait tout particulièrement aux agissements néfastes des sociétés secrètes et aux conspirations de tous ordres menaçant son pouvoir et le pouvoir du Monde libre.

Voici un extrait traduit de son discours :

"Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se font notre ennemi s'avancent autour du globe. La survie de nos amis est en danger. Et pourtant on n'a déclaré aucune guerre; aucune frontière n'a été traversée par des troupes en marche; aucun missile n'a été tiré. Si la Presse attend une déclaration de guerre avant qu'elle n'impose l'autodiscipline des conditions de combat, alors je peux seulement dire qu'aucune guerre n'a jamais posé une menace plus grande à notre sécurité. Si vous attendez une découverte de danger clair et présent, alors je peux seulement dire que le danger n'a jamais été plus clair et sa présence n'a jamais été plus imminente. Cela exige un changement de perspective, un changement de tactique, un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par chaque homme d'affaires, chaque leader de travail et par chaque journal. Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d'influence par l'infiltration plutôt que l'invasion, la subversion plutôt que les élections et l'intimidation au lieu du libre arbitre. C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas; aucune dépense n'est mise en question, aucune rumeur n'est imprimée, aucun secret n'est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu'aucune démocratie n'espèrerait jamais vouloir égaler… C'est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain avec la certitude qu'avec votre aide l'homme deviendra ce pour quoi il est né libre et indépendant." - Extraits du discours de John F. Kennedy du 27 Avril 1961 à New York


Ainsi, JFK a prononcé un discours exposant des machinations dans les coulisses qui ne sont jamais publiées, et son discours en 3 partie continue sur des révélations tout aussi étonnantes, comme on peut le lire en anglais sur le site internet du Musée JFK.

Ce discours, déterminé, précis, prononcé devant un parterre extrêmement important de journalistes afin sans doute de lui donner la portée la plus large possible, n'est jamais repris par les médias alignés, et même wikipédia ne le mentionne pas dans sa fiche dédiée à JFK, alors qu'il constituerait un mobile évident pour un complot destiné à l'éliminer.

Lorsqu'il est repris, il est ramené à la menace commuiste, alors que si on lit bien le texte, on voit qu'il ne peut pas s'agir de cette menace-là uniquement : dans son discours, JFK appelle à révéler la conspiration secrète monolithique d'une part en révélant les informations cachées, tout en prenant garde à ne pas exposer le pays à ses ennemis tels que le Communisme, et reconnait qu'il est difficile de concilier les deux.

JFK précise que c'est cette "conspiration monolithique" conduit la guerre froide (pourtant bi-partisane)…

Après le fiasco du débarquement de la Baie des Cochons à Cuba, manigancé par la CIA, JFK voulait sans doute rassurer le peuple et l'informer des nombreuses manipulations orchestrées dans les sociétés secrètes (services secrets, Franc-maçonnerie, associations estudiantines secrètes, cellules d'actions secrètes, conspiration monolithique secrète, etc… ?) et dont il était lui-même victime, car si dans un discours rendu public, il se déclare seul responsable du désastre, en privé, il déclare que la CIA lui a menti et l'a manipulé pour qu'il donne l'ordre de l'invasion totale de Cuba.

Allen Welsh Dulles, directeur de la CIA, sera limogé par le Préseient pour sa participation à la préparation de l'audacieux document « Opération Northwoods » dont le but était d'utiliser la CIA dans des attaques réelles ou simulées et d'en accuser Cuba et le reste du mandat de Kennedy sera marqué par une certaine méfiance envers la communauté des services de renseignements (CIA et FBI).

Et 2 ans plus tard, John Fitzgerald Kennedy était éliminé le 22 novembre 1963 par un complot pour certains, et par un homme seul selon la commission d'enquête officielle, la Commission Warren, qui rend Lee Oswald seul auteur et acteur de l'assassinat.

Voici une vidéo juste avant ce tragique assassinat. On y voit le retrait des gardes du corps du Président, contre leur propre gré et contre le protocole pourtant très strict, alors que JFK est à découvert dans une décapotable et sans que lui-même semble à l'origine de cet ordre de retrait :

 L'étrange retrait des gardes du corps de JFK

Mais les évènements troublants ne s'arrêtent pas à ce fait d'armes.

A peine 2 jours plus tard, l'assassin présumé de JFK était lui-même assassiné, présumé car aucun procès, ni même le début d'une instruction judiciaire, n'a pu avoir lieu après qu'il a été abattu par Jack Ruby moins de 48 heures après son arrestation.

Jacky Ruby, en fait de son vrai nom Jacob Leon Rubenstein, était un immigré polonais d'origine juive qui gérait un club de strip-tease et fricotait passablement avec la mafia.

Il déclara avoir assassiné Oswald sous l'emprise d'un coup de folie, mais beaucoup d'observateurs indépendants en doutent et pensent qu'il a agi sous l'ordre de la mafia ou d'autres prescriptueurs qui avaient intérêt à ce que Lee Oswald soit éliminé pour cacher un complot éventuelle.

Et malgré la plaidoirie d'un célèbre pénaliste pour le faire acquitter et passer pour fou, la justice retint la préméditation puisque Ruby fut condamné à mort en première instance, avant de voir sa peine commuée grâce à ses avocats, le temps d'un nouveau procès.

Durant sa détention, Ruby supplia de se faire transférerà Washington DC car il craignait pour sa vie, certains observateurs estimant que ses prescripteurs souhaitaient se débarrasser de lui.

Il n'avait pas tout-à-fait tort, car il mourut quelques mois plus tard en prison, durant son appel, officiellement d'une embolie pulmonaire consécutive à un cancer à l'âge de 55 ans, certains observateurs estimant là aussi que cette mort était suspecte.

Ainsi se rompait avec la mort de Ruby le dernier fil qui aurait pu conduire la justice aux véritables commanditaires de l'assassinat de JFK, si complot il y avait…

Pour autant, si la justice n'a pas pu enquêter librement sur l'affaire JFK en 1963 comme elle n'a pas pu le faire sur les attaques du 11 Septembre en 2001, rien n'empêche les observateurs indépendants de se replonger dans les faits à la lumière des nombreux éléments regroupés depuis, notamment à la lumière des attentats du 11 Septembre et du Nouvel Ordre Mondial.

Ainsi, lorsque l'on visionne de nouveau l'assassinat tragique de JFK (attention, les images sont choquantes), on aperçoit un étrange manège des la part des gardes du Corps du Président, qui se retirent opportunément de la voiture contre toutes les règles officielles, juste avant que la balle magique ne puisse atteindre sa cible : 

Assassinat de JFK selon Alex Jones et Prisonplanet.com (en anglais)

Il semble alors évident que l'Histoire officielle est entâchée de nombreuses invraisemblances… mais comme le disait Napoléon lui-même, ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire.

Si chacun(e) est libre de croire comme les 2/3 des Etasuniens que JFK a été tué lors d'une vaste conspiration, couverte au plus haut niveau, et destinée à éliminer un président devenu gênant, son discours de mise en garde sur les Sociétés secrètes et les conspirations au plus haut niveau est, lui, bel et bien certain et avéré… Et résonne comme un avertissement plus que jamais d'actualité.

Si cette mise en garde au plus haut niveau contre une conspiration invisible monolithique pouvait être retenue, JFK ne serait pas mort pour rien !

http://911nwo.info/?p=7



Séance suivante:
- 11 novembre: M. Willy Cretegny, vigneron "bio", à l'origine du référendum contre le Cassis de Dijon: «Libre-échange et souveraineté alimentaire».


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