dimanche 10 janvier 2010

Votes truqués par l'argent !

J'ignore tout des procédures de votation en Suisse. Mais nous savons qu'en France et plus particulièrement dans la
Région de Perpignan, où le vote est toujours pratiqué par bulletins papiers, et ce malgré la vigilance des scrutateurs
affectés aux bureaux de vote, une fraude manifeste a été découverte récemment. Un politique local avait des bulletins
de vote favorables à son parti, dissimulés dans ses chaussettes ! Le vote en a été annulé et une nouvelle consultation,
qui n'a rien changé aux résultats précédents, a eu lieu.
Les tricheries en tout genre ont été de tous les âges et je crois sincèrement que plus le système devient sophistiqué
avec le développement de l'informatique, plus le trucage semble facilité pour ceux qui disposent de gros moyens
financiers pour rémunérer les spécialistes du trucage informatique.
C'est le secret du vote qui semble favoriser la fraude. En effet, si le choix individuel était public, la fraude serait plus
difficile à nier car chacun pourrait exiger de consulter son résultat.
Mais eu égard au fait que c'est l'argent dépensé en campagne électorale qui conditionne le résultat des candidats et
que nous savons que lesdits candidats sont sponsorisés par des lobbies financiers supra-nationaux, le vote est de
toute façon truqué par l'argent ! Aujourd'hui, les candidats n'ont aucune pudeur pour recourir ouvertement à des
officines de publicité qui font leur promotion avec les mêmes mensonges qu'ils pratiquent pour faire vendre des
lessives ou des produits de beauté par exemple ! Toute publicité est rarement objective et met en évidence des
avantages supposés en omettant soigneusement les inconvénients qui sont souvent bien réels. La publicité, quand
elle est outrancière, est un mal de notre civilisation.

Seule l'éducation du citoyen pour augmenter la finesse de ses analyses avant de voter, pourrait limiter les dégâts.

Cordialement,

Maurice.

Note:

Les impasses dans lesquelles se trouvent nos sociétés – misère, épuisement des ressources, pollutions, famines – sont le fruit de la logique de pénurie, héritée du passé, lorsque l'humanité était « victime » de son incapacité à produire assez pour tous. Tel n'est plus le cas aujourd'hui. « Produire plus » n'est plus l'obstacle ; mais « produire mieux en respectant les équilibres nécessaires à la vie » est le défi à relever. Nous le savons, mais les règles de l'économie moderne nous enferment dans un processus de fuite en avant : la croissance, incompatible avec celle de l'écologie. Il y a pourtant abondance de solutions, mais l'économie et l'argent, qui ne devraient être que des moyens, sont devenus une fin. Ce ne sont ni les idées, ni la volonté, ni les connaissances, ni les techniques qui manquent, mais l'argent pour les mettre en oeuvre. Tout est soumis à la censure de l'argent ! Dès lors, aucune issue n'est possible à moins de redonner à l'homme la maîtrise sur ses outils, autrement dit la maîtrise de son destin.

Philippe DERRUDER explique comment certains mécanismes monétaires de base, qui gouvernent notre économie, condamnent l'humanité à scier la branche sur laquelle elle est assise. Puis il nous livre pour la première fois rassemblées, neuf expérimentations historiques de monnaies franches : en Autriche, en France et jusqu'à l'Argentine et les USA (Ithaca Hours), sans oublier les SELs. Toutes ces expérimentations ont apporté une prospérité sans précédent (bien réelle en créant emplois et infrastructures) avant d'être interdites et réprimées par les banques centrales ou les états.

Il convient donc de se pencher sur la question de la monnaie : qui l'émet ? pourquoi des intérêts ? Qu'est-ce qui en limite la quantité et l'accès ? Ce faisant, l'ouvrage démontre qu'en se réappropriant le pouvoir de création monétaire, la Société Civile peut s'engager dans une nouvelle dynamique économique qui garantit un équilibre naturel au service des humains.

La troisième partie de l'ouvrage propose à chacun une expérience originale, à tenter dans la société telle qu'elle est, pour apprendre à conjuguer harmonieusement intérêt individuel, bien commun et écologie planétaire. Un texte pédagogique, imagé, prenant les choses au départ, qui nécessite essentiellement un esprit ouvert et du « bon sens ». Une position à contre-courant du libéralisme dominant et des idées du « politiquement correct ». Dans tous les cas, une voie novatrice porteuse d'espoir.

Philippe Derudder, éditions Yves Michel (2005)


Affaire Kennedy : Quand JFK mettait en garde contre une "conspiration monolithique"..

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