jeudi 29 avril 2010

Dieu avant l'argent. La dictature des terroristes financiers.

Benoît XVI dénonce la dictature de la pensée.

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Jeudi 15 avril 2010, Chapelle Pauline au Vatican.

Messe matinale avec les membres de la commission pontificale biblique, et voilà le pape avouant n'avoir pas eu le temps de préparer son homélie ! On se réjouit intérieurement, car on se prépare à entendre une improvisation dont le serviteur des serviteurs de Dieu a le secret. Les thèmes chers au pape sont là, ceux-là mêmes développés à Paris en 2008 aux Bernardins et aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame : chercher Dieu, écouter Dieu, obéir à Dieu.

Le chef de l'Eglise, pape des temps modernes, met ses pas dans ceux du premier chef des apôtres pour commenter le verset : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

« Saint Pierre se trouve devant l'institution religieuse suprême, à laquelle il faudrait normalement obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre " ordre" : il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s'opposer à l'institution. »

On est sensible aux accents de culture antique de l'enseignement de Benoît XVI commentant ce passage des Actes, vérité présente dans le théâtre de Sophocle et aux origines également de la philosophie :

« Et ici les exégètes attirent notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque identique mot pour mot à celle de Socrate lors de son jugement par le tribunal d'Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, mais à condition qu'il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui une mission supérieure, venant de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus la liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais à Dieu. L'obéissance à Dieu vient en premier. »


Le triple mensonge moderne

Benoît XVI souligne les contradictions de la Modernité cherchant l'autonomie de l'homme, la liberté en se dédouanant de Dieu. Il dévoile le triple mensonge moderne :


« Cette autonomie est un mensonge, c'est un mensonge ontologique, parce que l'homme n'existe pas par lui-même et pour lui-même ; c'est aussi un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et la mise en commun des libertés sont nécessaires. Et, si Dieu n'existe pas, si Dieu n'est pas une instance accessible à l'homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. Par conséquent le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir et ce consensus – comme l'histoire du siècle dernier nous l'a appris – peut aussi être un "consensus dans le mal". »

Coutumier des images donnant la bonne direction comme il y a peu « la boussole », Benoît XVI reprend l'image du phare pour lever la falsification moderne :

« L'autonomie ne libère pas vraiment l'homme. L'obéissance envers Dieu est la liberté, parce que c'est la vérité, c'est l'instance qui se place face à toutes les instances humaines. Dans l'histoire de l'humanité ces paroles de Pierre et de Socrate sont le vrai phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et qui, au nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes qu'à Lui et se libérer ainsi du positivisme de l'obéissance humaine. »

L'ancien professeur illustre son propos en convoquant l'histoire qui n'a pas cessé de démontrer tragiquement le fourvoiement moderne :

«  Les dictatures ont toujours été opposées à cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, justement dans l'obéissance au pouvoir divin, est toujours l'acte de libération dans lequel la liberté du Christ arrive jusqu'à nous. »

« Les formes subtiles de dictature »

Les temps ont certes changé et si le pape reconnaît bien qu'aujourd'hui, grâce à Dieu, « nous ne vivons pas sous des dictatures », il n'en met pas moins en garde contre « des formes subtiles de dictature » :

« Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d'agir comme tout le monde ; les agressions subtiles contre l'Église, ou parfois moins subtiles, montrent que ce conformisme peut vraiment être une véritable dictature. Pour nous voici ce qui compte : il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

Ne nous laissant cependant pas livrés à nous-mêmes devant une tâche impossible, le pape donne la clé pour obéir à Dieu :

« Mais cela suppose que l'on connaisse vraiment Dieu, que l'on veuille vraiment lui obéir. Dieu n'est pas un prétexte pour la volonté de l'homme, mais c'est vraiment Lui qui nous appelle et nous invite, jusqu'au martyre, si nécessaire. C'est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout pour connaître Dieu, pour connaître humblement et véritablement Dieu et, connaissant Dieu, pour apprendre la vraie obéissance qui est la base de la liberté humaine »

En pleine tourmente, dans un combat d'une violence inouïe, le pape affirme spontanément qu'il ne peut pas se dérober à sa mission, celle que l'élection, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, a décidée pour lui jusqu'à la mort. Il ne composera pas avec le monde et annonce à tous ceux qui en douteraient encore qu'il obéira à Dieu plutôt qu'aux hommes. Non Potest ! H.B.


[Source : Chiesa.espressonline.it, traduction française par Charles de Pechpeyrou]


Il y a de plus en plus de "lois" immorales.

Avortement, FIVETE, recherches sur les embryons humains et vaccins composés de foetus humains, euthanasie active, aides au suicides, "mariages" de même sexes, "adoptions" par des pedo-criminels, sélections eugéniques, peines de prison sans limites pour des prétextes débiles et morts de prisonniers sous des rires sardoniques et même diaboliques, salaires et bonus déments, lois agricoles absurdes, tricheries électroniques, vols légaux, impôts exagérés, taxes, amendes, émoluments, primes, bonus, malus, mesquineries et rapacités avaricieuses "légales"...

Les lois financières violent allégrement l' encyclique Vix Pervenit et la simple raison.

La seule solution pour s'en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots.

Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L'amour de l' argent est la source de tous les maux...


S.Exc. Mgr Vincent Michael CONCESSAO, Archevêque de Delhi (Inde).

Archbishop Concessao

Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd'hui, dans le monde, c'est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d'un désespoir résultat de l'impuissance.

Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d'un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d'enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d'aliments et de soins pour la prévention des maladies.

Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s'aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d'un emploi rémunéré: Les dépenses de l'Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d'ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d'espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d'action?

Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu'un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d'enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l'école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d'eau potable et presque la moitié de la population mondiale n'a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l'Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques.

Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l'homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C'est un cas de meurtre par omission.

Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n'y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi).

Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l'amour. Les raisons de l'espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d'impôts, de rang social élevé. Jésus l'appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Émerveillé par l'invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l'espérance à tous.

http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b12_03.html#S.Exc.%20Mgr%20Vincent%20Michael%20CONCESSAO,%20Archev%C3%AAque%20de%20Delhi%20%28Inde%29

[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]

http://ferraye.blogspot.com/2008/10/la-banque-corrompt-la-majorit-des.html

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html


http://desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-usa-terroristes-notamment-lopration.html

http://pavie.ch/


 

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