mardi 25 mai 2010

Et si la Suisse montrait la voie ?

Des sociétés secrètes centralisatrices

Elles veulent détruire les nations et donc les États et obtenir un seul gouvernement mondial absolu...

Ils veulent fermer plus de la moitié des hôpitaux ( sic), planifient des queues pour tous les services publics et des euthanasies actives des personnes "inutiles" mais livrent des milliards (sic)  de bonus aux banquiers de New-York...

Voici un courrier reçu de France...

...Oui dans ce message  ci-dessous, il y a pas mal d'éléments et de thèmes qui ont été, et sont abordés, par notre Ami Santiago R. Alonso de Buenos-Aires dont je reçois par internet la revue mensuelle: Patria Argentina. Il fut, un haut officier de l'armée argentine et a été, c'est presque sûr, dans un service du renseignement. De même il fut en poste au Brésil (outre l'anglais, il parle très bien le portugais). Ces données sont toujours à prendre en compte, sans quoi, encore davantage de chose ne "collent" pas dans l'actualité et on se demande encore "naïvement": pourquoi des crises? Quand ce ne sont pas des guerres....
 
On peut voir ceci qui vient d'ailleurs de Horizons et Débats, peut-être tu connais déjà: 
 
http://www.mecanopolis.org/?p=17240

Et si la Suisse montrait la voie ?

Article placé le 20 mai 2010, par Frédéric Courvoisier (Genève)

Le FMI et la Banque mondiale se déve­loppent considérablement et se voient attribuer de nouvelles missions (1). Va-t-on créer une Banque globale? Les finances vont-elles être en­core plus centralisées? Va-t-on même créer une nou­velle monnaie? Que va-t-il advenir de l'euro? Dans cet article, nous présentons la Banque nationale suisse et ses préoccupations. Un retour sur l'histoire suisse nous montre l'ancrage des finances dans la population et nous amène à nous demander si une centralisation accrue au niveau mondial est vraiment la solution qui convient aux pro­blèmes actuels de la finance.

chparlement

La Banque nationale suisse (BNS) est une société anonyme. 53,5% des actions sont détenues par les cantons et les banques canto­nales et les autres par des particuliers. La Confédération n'en possède pas.

Si ses actions se négocient en Bourse, la BNS n'est pas comparable à une société anonyme privée. Son organisation et ses missions sont fixées dans la Constitution et dans la Loi fédérale sur la Banque nationale. Deux tiers des profits reviennent aux cantons et un tiers à la Confédération.

Il y a deux semaines a eu lieu son Assemblée générale annuelle qui, en raison de la situation tendue du système financier et de la situation particulière de la Suisse, a suscité un grand intérêt. Le président nouvellement élu, Philipp M. Hildebrand, a analysé la situation actuelle et a envisagé l'avenir. Nous évoquerons et commenterons ici les points essentiels de son exposé.

Problématique des banques «too big to fail»

Hildebrand a détaillé les dangers que représentent pour la Suisse les deux grandes banques mondialisées. Elles sont devenues si importantes qu'une éventuelle faillite causerait de sérieux dommages à notre économie (cf. Horizons et débats du 19/4/10). Hildebrand a esquissé une stratégie propre à résoudre le problème à l'avenir. Voici un extrait de son exposé:

«Les exigences en matière de fonds propres doivent être suffisamment strictes pour amener les banques à assumer les risques qu'elles reportaient jusqu'ici sur la collectivité. Des exigences accrues peuvent en outre constituer une base importante pour un modèle commercial d'avenir axé sur la durabilité. Dans les domaines où les établissements financiers suisses sont traditionnellement forts, les banques bien capitalisées ont un avantage concurrentiel certain. En outre, la Banque nationale est d'avis que l'organisation et la structure juridique des grandes banques doivent être adaptées afin de permettre une liquidation en bonne et due forme en cas de crise extrême. En particulier, elles doivent pouvoir poursuivre leurs activités d'importance systémique sans que l'on soit obligé de sauver le groupe tout entier.

Au plan international également, des mesures sont proposées pour s'attaquer aux problèmes du too big to fail. Ces développements relatifs à la réglementation internationale doivent être considérés sous l'angle de la compétitivité globale de notre place financière. Les trente derniers mois l'ont toutefois montré de ma­nière très éloquente: en cas de crise, chaque pays doit assumer lui-même la responsabilité pour ses banques. Lors de l'élaboration et de la mise en œuvre des mesures sur le plan national, il s'agira aussi de prendre en compte les particularités du pays. En Suisse, la problématique du too big to fail est particulièrement aiguë. C'est pourquoi un swiss finish s'impose.»

Politique monétaire

Ensuite, Hildebrand a parlé de politique monétaire. Il a insisté sur le fait que la BNS prenait des mesures pour stopper la baisse de l'euro. Quiconque étudie les documents de la Banque comprend de quoi il s'agit: Au cours du seul dernier trimestre, la BNS a acheté pour 40 milliards d'euros, ce qui représente deux tiers de ses réserves monétaires. Pourquoi?

Grâce à ces achats massifs d'euros, Hildebrand entend aider les exportations. Environ 60% des exportations vont vers l'UE. Il y a encore quelques années, un exportateur obtenait 1 franc 60 pour un euro gagné à l'étranger. Il y a quelques mois ce n'était plus que 1 franc 50 et maintenant 1 franc 42. Il faut stopper cette tendance. Cependant les exportations ont déjà souvent été confrontées aux inconvénients d'un franc suisse fort. En 1973, un exportateur obtenait 4 francs 37 pour un dollar. Aujourd'hui, le franc vaut presque un dollar. Au cours des dernières décennies, cette dépréciation a touché égale­ment d'autres monnaies, par exemple la livre anglaise. Cette chute a pu être ralentie passagèrement mais pas stoppée. Aux dernières nouvelles, la BNS a cessé d'acheter des euros. Le cours est aussitôt descendu à 1 franc 40.

Si la BNS achète des euros avec des francs nouvellement créés, la masse monétaire en circulation augmente. Hildebrand veut ainsi lutter contre la déflation intérieure, c'est-à-dire la baisse des prix. Pourquoi? Une baisse des prix n'est pas en soi une mauvaise chose, mais elle peut devenir un problème quand les gens réduisent collectivement leur consommation, par exemple parce qu'ils s'attendent à une nouvelle baisse l'année suivante. Toute­fois ce phénomène ne s'observe guère actuellement.

Un franc fort a également des avantages. Il a toujours incité à offrir des produits et des services d'excellente qualité et cela sans relâcher ses efforts. Comme le montre l'état actuel de l'économie, le handicap du franc fort n'a pas nui à long terme à l'économie. En outre, les produits d'importation sont moins chers. Cela aide aussi l'économie d'exportation parce qu'elle peut acheter moins cher à l'étranger les matières premières qu'elle transforme. 80% des importations viennent de l'UE. Notre plus important parte­naire commercial est l'Allemagne avec un tiers du total des importations et un cinquième des exportations.

Aujourd'hui, il est évident pour chacun que les risques du monde financier sont devenus plus divers et, d'une manière générale, plus importants. Les réserves de la BNS sont-elles suffisantes?

Bradage des réserves d'or il y a dix ans

En 2000, la BNS a commencé à vendre la moitié de ses réserves stratégiques d'or. Elle en a vendu quelque 1300 tonnes pour un prix moyen de 16 000 francs le kilo. En 2007, elle en a encore vendu 250 tonnes. A l'époque, le président de la Confédération Arnold Koller et le président de la BNS Hans Meyer avaient déclaré que l'or était «excédentaire» et qu'on n'en avait plus besoin. L'article sur la monnaie de la nouvelle Constitution, dont on prétendait qu'elle ne contenait rien de nouveau, ouvrit la voie aux ventes. Elles ont été accompagnées de deux votations populaires: finalement, les réserves d'or faisaient partie de la richesse nationale. Mais les deux fois, il ne fut pas question de savoir s'il fallait ou non vendre l'or mais à quoi le produit devait servir, au «fonds de solidarité» ou à l'AVS. Le peuple a dit «non» les deux fois. On ne lui a jamais demandé s'il estimait judicieux de vendre ces réserves d'or amassées en période de prospérité en vue de difficultés futures.

Aujourd'hui, l'histoire a donné une ré­ponse. Avec la quasi-faillite d'UBS, une situation de catastrophe est survenue de ma­nière tout à fait inattendue. La BNS a dû utiliser une grande partie de ses réserves pour sauver la banque. Hildebrand a déclaré lui-même que la faillite d'une des deux grandes banques dépasserait les possibilités financières d'un petit État. Les réserves d'or stratégiques sont là pour les catastrophes. Aujourd'hui s'ajoutent les risques dus aux achats massifs d'euros. Les spécialistes de la Bourse parlent de «gros risque».

Or on peut objecter à juste titre qu'en comparaison des autres pays, la BNS, avec ses 1040 tonnes d'or, possède encore des réserves importantes. Et c'est vrai. En outre, au cours des dernières années, la BNS a obtenu de bonnes notes pour sa politique. Cependant la Suisse a une économie restreinte et ouverte et l'on n'a pas besoin d'être pessimiste pour reconnaître que, d'une manière générale, les risques ont augmenté. L'or constitue une assurance en cas de catastrophe économique, une mesure de précaution pour parer à une crise. Les générations passées s'en sont rendu compte.

Une politique qui se fait dans le dos du peuple est nuisible

Il ne s'agit pas ici de calculer quel montant de notre argent les responsables ont «perdu» avec leur mauvaise décision de vendre une grande partie des réserves d'or. Le prix de l'or a presque triplé en francs suisses depuis le début des ventes. Il s'agit plutôt de pointer le fait que les responsables ont pris leur décision sans en référer au peuple. Cette question s'impose d'autant plus qu'après la Se­conde Guerre mondiale, la décision d'accumuler d'importantes réserves stratégiques d'or avait été prise d'une manière parfaitement démocratique, c'est-à-dire en consultant la population. Les événements de l'époque sont exemplaires, si bien que nous les rappellerons ici brièvement. Nous montrerons également pourquoi la Suisse, petit pays, a conservé des réserves d'or si importantes et pourquoi elle passe pour un «havre de sécurité» pour l'argent étranger.

Bretton Woods

En 1944, à Bretton Woods (Etats-Unis), un accord monétaire a été conclu qui était fondé sur l'«étalon dollar-or». Pendant presque 30 ans, il détermina la vie économique et les transactions financières mondiales. Il reposait sur des taux de change fixes qui ne pouvaient être modifiés qu'à l'aide d'une procédure compliquée. Le dollar était la monnaie de réserve. La Banque centrale américaine, la FED, avait une mission essentielle dans la mesure où les différentes banques centrales pouvaient utiliser des dollars comme monnaies de réserve sans devoir posséder de réserves d'or propres. La FED leur offrait la possibilité d'échanger en tout temps leurs dollars contre de l'or.

La Suisse dut prendre une décision: devait-elle se fier au dollar comme monnaie de réserve ou constituer d'importantes réserves d'or afin de rendre le pays moins dépendant des Etats-Unis?

Le Conseil fédéral, le Parlement et la BNS rédigèrent un article sur la monnaie destiné à la Constitution, qui laissait jusque-là la question ouverte.

Le nouvel article 39-6 prévoyait que la Confédération déterminait le type et le vo­lume de la couverture de la monnaie. Comme le prévoyait la Constitution, il devait être soumis au peuple. Ce projet était incontestable pour l'élite politique qui pensait qu'il s'agissait d'une pure formalité. Or la réponse fut une surprise: un «non» clair et net. 61,5% des citoyens et 20 cantons et demi sur 22 rejetèrent le projet. Une large majorité s'opposait à ce que la Confédération laisse ouverts dans la Constitution le type et le volume de la couverture de la monnaie. Elle voulait inscrire la couverture-or dans la Constitution.

Large débat de fond

Un large débat de fond s'est alors instauré, non pas entre experts mais avec la population. Il ne s'agissait plus seulement de l'or, mais de la monnaie et du système monétaire en général.

La BNS, le Conseil fédéral et le Parlement élaborèrent un nouvel article tenant compte du souhait de la population de voir figurer l'or dans la Constitution. Au centre du projet, il y avait l'alinéa 7 qui stipulait que «les billets de banque émis doivent être couverts par de l'or et des avoirs à court terme».

Au Conseil national, le rapporteur de la commission expliqua le principe de la couverture-or de la manière suivante: «Le possesseur de billets de banque doit avoir la certitude qu'il existe une certaine contre-valeur en or. […] Certes, jusqu'à nouvel avis, les billets ne sont plus convertibles en or, mais la confiance de larges couches de la population dans la monnaie est associée à la couverture-or. Et c'est en particulier par rapport à cette couverture que l'on juge le plus souvent la monnaie. […] Si dans un pays, il existe à ce sujet des prescriptions sur une couverture-or minimale, il me semble que cela garantit qu'une réserve d'or correspondante a été accumulée et conservée.»

Pour d'autres parlementaires, l'or conservé dans des coffres avait perdu son ancienne importance et n'était plus d'actualité. D'autres encore rappelèrent le fait que quelques années auparavant, pendant la guerre, c'est avec de l'or que l'on put acheter les matières premières et les produits alimentaires nécessaires à la survie du pays. L'or continuait d'être tout à fait justifié en des temps de difficultés monétaires. Et cela était d'autant plus valable pour un pays qui ne possédait pas de matières premières. Le conseiller aux Etats thurgovien Stähli renchérit en déclarant: «Les conditions d'une monnaie solide ne sont pas seulement une couver­ture-or décrétée mais en particulier une économie saine, des fondements juridiques clairs et avant tout la ferme volonté de travailler du peuple.»

«La monnaie est un bien précieux»

A la question de savoir ce qu'on pensait faire si les Etats-Unis favorisaient l'inflation et dévaluaient leur monnaie, le conseiller fédéral Nobs, qui défendait l'idée d'importantes réserves d'or, a déclaré ceci: «La réponse est claire: Nous conservons notre totale liberté de manœuvre. Nous ne dépendons d'aucun automatisme. […] Nous sommes tout à fait libres d'évaluer les conséquences écono­miques pour notre pays et ensuite de prendre les mesures monétaires adéquates en fonction des intérêts supérieurs du pays. La monnaie est un bien précieux, il faut en prendre soin, mais ce n'est pas une idole, pas plus que l'or.»

Opposition

La nouvelle proposition d'article constitutionnel ne fut pas approuvée partout. Le parti libéral-socialiste, issu du mouvement franchiste, s'opposait à la couverture-or pour des questions de principe. Pour lui, le contrôle de la masse monétaire était plus important. Il lança l'«initiative pour la monnaie franche» et recueillit en peu de temps quelque 90 000 signatures (il en fallait 50 000 à l'époque). L'article 39 de la Constitution fédérale devait être modifié de la façon suivante: «La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de régler la circulation de la monnaie en Suisse de telle façon que le pouvoir d'achat du franc suisse reste constant, autrement dit que l'indice des prix des marchandises de première nécessité reste constant, afin de garantir le plein-emploi des travailleurs.» La BNS devait main­tenir la stabilité du franc en contrôlant la masse monétaire à cet effet. Une augmentation de la masse monétaire devait mettre à la disposition de l'économie en expansion les moyens permettant d'endiguer la flambée des prix. L'objectif était d'atteindre un équilibre grâce au plein emploi.

Le franchiste Werner Schmid, au Conseil national, et le professeur Hans Bernouilli, au Conseil des Etats, défendirent leur initiative avec un courage et une sincérité remarquables face à une armée d'adversaires. Ils firent face également à des polémiques à propos de la «monnaie franche» ou «monnaie fon­dante» et de Silvio Gesell dont les idées avaient inspiré le mouvement franchiste. Ajoutons que dans l'initiative, il n'était pas question de «monnaie fondante» mais uniquement de l'idée d'arriver à la stabilité des prix au moyen du contrôle de la masse monétaire.

Résultat du débat

Quelle fut la décision du peuple? La votation eut lieu le 15 avril 1951. L'initiative fut rejetée par 87,9% des votants et tous les cantons. 71% des votants et tous les cantons approu­vèrent le nouvel article qui inscrivait le principe de la couverture-or dans la Constitution.

Dans les années qui suivirent la votation, la BNS fit passer les réserves d'or de 800 tonnes (quantité d'après la Seconde Guerre mon­diale) à 2600 (source: Rapports mensuels de la BNS). L'or fut financé par les excédents de la balance des paiements réalisés pendant cette période. Cela représentait des centaines de millions d'heures de travail de la population. Après 1964, les réserves d'or ne furent pratiquement plus modifiées jusqu'à nos jours.

Fin de Bretton Woods

En 1971, le président Richard Nixon ferma la «fenêtre de l'or». Les Etats-Unis ces­sèrent de couvrir avec de l'or les dollars qui furent imprimés en trop grande quantité pour financer la guerre du Vietnam. Cela entraîna l'effondrement du système monétaire de Bretton Woods. C'est alors que le dollar, qui n'était plus lié à rien, entama sa chute. Si à l'époque, il fallait payer 4 francs 37 pour un dollar, aujourd'hui, comme nous l'avons dit, le dollar et le franc suisse sont à peu près à égalité. La dépréciation du dollar a également retenti sur le prix de l'or. Alors que l'once valait alors 35 dollars, elle en vaut aujourd'hui 1200.

Les promoteurs de l'initiative pour la monnaie franche ont éprouvé une satisfaction tardive. La BNS fut l'une des premières banques centrales qui, en 1973, dans le système monétaire post-Bretton Woods, se fixa un objectif de masse monétaire pour garantir la stabilité des prix (exactement comme le demandait l'initiative).

On ne toucha pas aux importantes réserves d'or stratégiques de 2600 tonnes déposées dans les coffres de la BNS. Elles y restèrent, évaluées à leur valeur historique de 4500 francs le kilo, en tant que garant de confiance et de mesure de précaution en prévision d'une crise (assurance catastrophe). Mais en 1997, les choses changèrent lorsque le président de la Confédération, Arnold Koller, en accord avec le président de la BNS, fit savoir au peuple que la moitié de ces réserves était superflue, qu'elle pouvait être vendue et que le produit de la vente pouvait être utilisé à d'autres fins. Il omit toutefois de demander aux citoyens s'ils étaient d'accord.

Comment Arnold Koller en est-il venu à agir ainsi? Qui lui avait suggéré cette idée?

Conférence de Zurich sur le système monétaire international

Les faiblesses du système monétaire actuel sont bien connues. Depuis 1971, les dettes atteignent des sommets dans presque tous les pays. On crée de l'argent trop facilement. On fait trop facilement des dettes. A cela s'a­joute le fait que la spéculation déstabilise le système dans des proportions sans précédent jusqu'ici. Les citoyens se préparent à l'idée que non seulement les banques mais les Etats pourraient s'effondrer. Il est urgent de faire des réformes pour éviter une catastrophe générale. Il ne s'agit pas seulement d'une réglementation visant les banques. Il est temps de repenser le système monétaire.

Le système monétaire actuel, qui a commencé en 1971 à la fin de Bretton Woods, constitue la plus importante expérience monétaire de l'histoire. Personne ne sait ce qui va en résulter.

Le 11 mai, la BNS et le FMI ont convoqué à Zurich une «conférence au sommet» sur le thème du «système monétaire international». Elle a été assortie d'une conférence de presse du président de la BNS Philipp Hildebrand et du président du FMI Dominique Strauss-Kahn.

Or le débat ne doit pas être uniquement l'affaire des experts; il doit impliquer la population. C'est à mon avis la leçon à tirer du débat ouvert qui eut lieu en Suisse en 1951 à propos de la monnaie et du système monétaire. Horizons et débats y contribuera par d'autres articles.

Horizons et Débats n°19, 17 mai 2010

Notes

1. Voir Horizons et Débats n°18

Horizons et débats est un hebdomadaire publié en allemand et en français. Une sélection bimensuelle est disponible en anglais.
Pour une lecture plus confortable qu'à l'écran, abonnez-vous à la version papier d'Horizons et débats. Tarifs 2010 :
- 6 mois : 105 FS ou 58 €
- 1 an : 198 FS ou 108 €
Horizons et débats, Case postale 729, CH-8044 Zurich. CCP 87-7484485-6

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    "François de Siebenthal" <siebenthal@gmail.com> May 20 05:33PM +0200 ^
     
    *Monsieur le Député,
     
    vous voudrez bien trouver, ainsi que vous me l'avez demandé, les références
    et le libellé exacts de la citation prophétique de la page 234 du très
    célèbre ouvrage en savoir plus...

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