mercredi 10 novembre 2010

L’Union européenne veut abolir le modèle Suisse

L'Union européenne veut abolir la seule vraie démocratie directe, le modèle Suisse.

Vers des démocratures sournoises ou des dictatocraties absolues. Résistons aux technocrates froids et impitoyables, aux ordres des banquiers gras et ventripotents.

Gros_Banquier-f.gif

L'Union européenne veut abolir le modèle Suisse

Article placé le 05 oct 2010, par Mecanopolis

Par Marianne Wüthrich

 

Plus de 80 membres de parlements cantonaux ainsi que des secrétaires parlemen­taires de toute la Suisse ont pris connaissance le 11 septembre à Aarau des projets de bureaucrates bruxellois visant à abolir le mo­dèle suisse.1 Ils ont appris que dans le régime des agglomérations et des espaces métropolitainsimposé d'en haut, ce sera l'exécutif qui tiendra la barre et que les parlements ne seront plus que des arènes de débats. Les exposés de Markus Notter, conseiller d'Etat zurichois (PS) et président de l'Association de l'espace métropolitain de Zurich et Daniel Kübler, historien à l'université de Zurich, ressemblaient fort à l'an­nonce d'un coup d'Etat. En tant qu'invitée nous nous sommes d'autant plus étonnée que les représentants du peuple présents ne se soient aucunement opposés à leur destitution programmée. N'ont-ils pas compris le carac­tère monstrueux de ce qui a été dit ou n'ont-ils pas eu le courage d'aller à contre-courant ? Seul un ancien président de parlement cantonal a protesté, lors de la discussion, contre l' « évolution de la Suisse vers une dictature de l'exécutif. On s'attaque là aux racines même de la démocratie. Des mesures préventives doivent être prises d'urgence. Nous devons exiger à nouveau que l'on respecte le Parlement. » Ses paroles courageuses auront, espérons-le, germé dans l'esprit de l'un au l'autre des participants.

 

 

Pour affermir les forces constructives de notre pays, nous rassemblons ici une série d'arguments contre la transformation de la Suisse en une grande région euro-compatible et dirigée de manière centraliste par l'exécutif.

Argumentaire contre les espaces métropolitains

• Espaces métropolitains – Projet de l'UE pour le contrôle total de l'Europe

Comme le Conseiller d'Etat zurichois l'a noté de façon péremptoire dans son «Portrait de l'Espace métropolitain zurichois» du 6 mai 2008, l'agglomération zurichoise a été choisie par Bruxelles comme un des 16 «moteurs européens»; mais ce ne sont à vrai dire que des serviteurs de seconde zone des deux «noeuds globaux» de Londres et de Paris. Les autres «moteurs» sont situés pour la plupart en Allemagne. En Europe de l'Est il n'y a que des «régions urbaines» de troisième zone. Le Conseiller d'Etats bâlois Heinrich Ueber­wasser (UDC) se félicite de l'exis­tence de l'«agglomération trinationale de Bâle». L'objectif de la nouvelle division de l'Europe par la bureaucratie de l'UE est de contrôler totalement un unique espace immense structuré de façon centraliste. Cela ne vous rappelle-t-il rien?

 

• Les espaces métropolitains font sauter les structures fédérales de la Suisse

Les thèses présentées par Daniel Kübler font dresser les cheveux sur la tête. (cf. encadré) La thèse 1 au sujet du développement territorial confirme le «renforcement des agglomérations» demandé par le Conseiller fédéral socialiste Moritz Leuenberger, c'est-à-dire la perte de pouvoir des cantons ruraux et de montagne et de leur population qui sont un soutien de l'Etat. La «forte fragmentation institutionnelle» des agglomérations, c'est-à-dire leur répartition en communes et en cantons devra, selon Kübler, être supprimée grâce à des «réformes territoriales», d'une part au moyen du «rattachement de communes» et d'autre part par des «gouvernements d'es­pace métropolitain».

 

Il s'agirait de rattacher le plus grand nombre de communes aux villes afin que celles-ci puissent gouverner toute l'agglomération. Kübler cite les exemples «partiellement réussis» de Lucerne et de Lugano. En ce qui concerne les «gouvernements d'espace métropolitain», il faut savoir qu'un espace métropolitain, avec son propre gouvernement, entraînerait la suppression pure et simple des cantons. Comme une fusion officielle de cantons par des votations populaires n'est pas possible parce que la population veut garder les cantons, il faudrait habituer petit à petit les citoyens récalcitrants aux grandes régions.

 

Opposons-nous, citoyennes et citoyens, de toutes nos forces à ce genre de projets. Nous n'avons pas besoin d'espaces métropolitains planifiés à l'étranger et qui devraient être imposés aux cantons et aux communes par l'Office fédéral du développement territorial (ARE) et l'Office fédéral de la statistique) afin de préparer la Suisse à une adhésion à long terme à l'UE.

 

• Les exécutifs doivent se limiter à leurs missions constitutionnelles

Les exécutifs ont des missions, des devoirs et des fonctions clairement définis par la Constitution. Ils possèdent avant tout le pouvoir exécutif, ils doivent exécuter les décisions du législatif (Parlement et peuple). Dans sa deuxième thèse, Daniel Kübler écrit: «Pour la direction politique des agglomérations et des espaces métropolitains suisses, les or­ganes exécutifs gagneront en importance.» Or en Suisse, rien ne se décide sans l'accord du peuple, monsieur Kübler. On n'a pas demandé au peuple des huit cantons et des quelque 200 communes prétendument membres de l'Association de l'espace métropolitain de Zurich s'ils voulaient y adhérer. Même les parlements n'ont été informés qu'après l'adhésion, pour autant qu'ils l'aient été. Le président du Parlement des cantons mentionnés ci-dessus s'est donc demandé à juste titre: «Qui me dira si mon canton est membre de l'es­pace métropolitain de Zurich? On n'a pas posé la question à notre Grand Conseil, personne n'en sait rien.»

 

Les conseillers d'Etat et les conseillers communaux qui siègent à l'Assemblée métropolitaine n'ont pas été habilités à le faire par leurs électeurs car ils doivent uniquement remplir leurs missions constitutionnelles dans leur canton et leur commune. Comment Markus Notter, élu conseiller d'Etat, peut-il annoncer que «les structures constitutionnelles actuelles et avec elles les frontières politiques entre les cantons et les communes perdent leur importance»? (Neue Zürcher Zeitung du 2 juillet 2009). S'il ne veut pas tenir sa promesse de servir le canton et sa population, qu'il démissionne au lieu de mettre sur pied des structures paraétatiques.

 

L'idée qu'à l'avenir les «organes exécutifs gagneront en importance» n'est évidemment pas issue d'un think tank suisse. L'UE est bien connue pour se moquer du principe de la séparation des pouvoirs. A Bruxelles, ce sont les exécutifs qui prennent les décisions alors que le prétendu Parlement européen ne détient qu'un pouvoir législatif très restreint et que – c'est bien connu – les parlements des pays membres et de leurs régions n'ont presque plus de pouvoir législatif.

 

Ceux qui, en Suisse, aspirent à l'adhésion à l'UE s'efforceront tout d'abord de réunir les petites structures puis de donner plus de pouvoir aux exécutifs. Nous autres citoyens devons nous méfier, car nous sommes le souverain et nous avons le droit et le devoir de mettre un terme à ces agissements.

 

• Le Parlement, sparring partner de l'exécutif ?

La conséquence logique de la primauté projetée de l'exécutif est que les parlements se voient privés de leur pouvoir. Les monstruosités que les participants à la manifestation d'Aarau ont entendues sur cette question sont indignes d'une démocratie et à plus forte raison de la démocratie directe de la Suisse.

Les parlementaires cantonaux présents ont été invités par Kübler et Notter à s'adapter à la «démocratie post-parlementaire» dans laquelle l'exécutif s'arroge le pouvoir de décision et où le Parlement peut encore un peu s'ébattre sur le terrain de jeu (selon Kübler, «dans l'arène en tant que sparring partner de l'exécutif»). D'après Notter, le Parlement devra se limiter à la détermination des ordres du jour et aux débats tandis que, à la Conférence métropolitaine, les conseillers d'Etat et les conseillers municipaux, «s'entendront d'avance sur les grandes lignes»; finalement le Parlement ne pourra plus qu'approuver. (et le peuple?) «Les décisions concrètes pourront alors très bien être prises et exécutées dans les structures politiques actuelles.» (Notter, NZZ) Pourront, Monsieur Notter? Et si le Parlement et le peuple disent non?

Kübler veut abolir le contrôle de l'exécutif par le Parlement car la capacité d'agir de la Conférence métropolitaine en serait «trop restreinte». Mais c'est justement pour restreindre le pouvoir de l'exécutif que le Parlement existe dans une démocratie.

 

Si vous préparez le terrain pour une adhésion prochaine à l'UE et que vous vouliez abolir dans ce but la séparation des pouvoirs, dites-le ouvertement, messieurs. Les électeurs vous feront savoir ce qu'ils en pensent lors des prochaines élections.

 

On ne comprend pas que les nombreux parlementaires présents à Aarau aient écouté cela sans broncher. Nous exigeons de nos élus à la Confédération, dans les cantons et dans les villes qu'ils défendent en leur âme et conscience l'intérêt du pays et de ses habitants, qu'ils s'associent à la population, comme c'est la coutume en Suisse, et qu'ils s'engagent en faveur du maintien de la Suisse fédéraliste.

 

• Nous réglerons beaucoup mieux nos affaires sans les espaces métropolitains

Les intervenants d'Aarau n'ont pas voulu expliquer ce que la Suisse avait à faire avec ces super-régions centralisées et antidémocratiques imposées par Bruxelles. Ils se sont défendus en disant que l'espace métropolitain de Zurich n'avait rien à voir avec l'UE. La «justification» de Notter selon laquelle l'espace vital et économique commun autour de Zurich s'étendait au-delà des frontières des communes et des cantons et qu'il fallait créer une «plate-forme» pour développer des projets en commun et «prendre de l'influence» n'est pas convaincant. Comme chacun sait, depuis toujours les communes et les cantons suisses coopèrent étroitement et cherchent à résoudre leurs problèmes en commun. Ainsi, plusieurs communes s'associent pour exploiter une station d'épuration ou construire une école secon­daire. Les villes obtiennent aujourd'hui des communes et des cantons voisins des contributions financières pour leurs charges de centres urbains, par exemple pour les écoles, les institutions culturelles ou les transports. Entre les cantons, il existe divers accords sur la collaboration dans divers domaines. Ils sont tous décidés par les législatifs communaux, municipaux ou cantonaux ou par le peuple lors de votations. Répétons-le: la grande majorité du peuple veut maintenir le modèle suisse.

 

• C'est le peuple qui a le dernier mot, à juste titre

A Aarau, pendant tout le débat public de la Société suisse pour les questions parlementaires, le peuple n'a pas été mentionné une seule fois. A la question de savoir que devenait le peuple dans tout cela, le parlementaire UDC Ueberwasser a répondu avec arrogance que le peuple pouvait encore s'ébattre sur son terrain de jeux, qu'il ne se rendrait pas compte du changement. C'est également un signe qui montre que les espaces métropolitains sont des constructions de l'UE incompatibles avec la structure de l'Etat suisse. Contrairement à Bruxelles, en Suisse ce sont les législatifs et le peuple qui ont le dernier mot. Les procédures décisionnelles sont-elles complexes et parfois trop longues? C'est égal: la démocratie directe a peut-être besoin d'un peu plus de temps. Mais beaucoup de bonnes idées viennent du peuple, les gens se sentent responsables et veulent participer à la réflexion. Et savoir qu'un référendum des citoyens est toujours possible force les autorités à bien réfléchir à leurs projets. Et les solutions sanctionnées par le peuple reviennent toujours moins cher: Chacun sait qu'en comparaison d'autres Etats, la dette publique est chez nous bien moins élevée aux trois niveaux politiques et que cela tient à notre modèle décisionnel. Conservons notre manière unique au monde de gérer nos affaires dans des petites structures selon les principes du fédéralisme et de la démocratie directe.

 

Marianne Wüthrich, pour Horizons et Débats

 

1.Assemblée annuelle de la «Société suisse pour les questions parlementaires» sous le titre «Régions métropolitaines: un nouveau défi pour les parlements»

ShareThis

var blogurl="http://www.mecanopolis.org"; var needemail="1"; var nowurl="20041"; var md5 = "0cc4701522a25628503bbb7275d1b63d";

10 Commentaires

(Requis.)


  • 2010.10.05 21:20, par Christian:
    • 2010.10.06 03:14, par gabreau:

      oui , resistez , la suisse est le dernier pays vraiment democratique d'europe . qu'au contraire elle serve d'exemple aux autres nation qui veulent se liberer de l'UE

      • 2010.10.06 12:24, par Un libertaire:

        La Suisse dernier pays vraiment démocratique ?

        Faudra revoir ta définition de démocratie.. Je ne vois que le pouvoir économique et financier à l'œuvre par l'intermédiaire des politiciens, pas celui du peuple.. La vraie démocratie (directe) est celle où il n'y a pas de parlementaires, ni de gouvernants, ni de présidents, il y a juste le peuple qui se gouverne lui-même de façon horizontale. Il n'y a pas de démocratie en Suisse, juste quelques institutions et outils qui nous le font croire. Alors que notre pouvoir (du peuple) reste vain.

        Mecanopolis profite très bien de la politique mondialiste de l'UE pour faire ressurgir des valeurs nationalistes et patriotiques qui ne valent pas mieux que les valeurs mondialistes.

        Oui s'opposer à l'UE, et oui s'opposer à la Suisse qui est un pays fortement capitaliste et qui participe grandement à l'apparition et l'extension d'inégalités et d'injustices dans le monde. La Suisse ne vaut pas mieux que les autres Nations en ce qui concerne l'exploitation par le salariat de sa population et l'appropriation privée du capital par une oligarchie, donc les inégalités. Elle participe tout autant que d'autres pays du Nord au système monde et à la mondialisation néolibérale qui détruit l'homme et la nature, elle participe aussi à la marchandisation de tous les aspect de la vie pour pouvoir y mettre un prix dessus histoire que nous payions pour boire de l'eau, pour apprendre, pour se déplacer, bientôt pour respirer ?! Sans oublier que c'est en suisse que sont élaborées beaucoup de nouvelles technologies, tel les bio et nano technologies, qui vont faire de l'être humain un être bionique et le rendre dépendant d'artifices qui le rationaliseront et permettront de le surveiller de près (ça commence déjà). C'est en suisse que IBM a ouvert son nouveau centre de recherche en bio et nano technologie « to improve with technologies human performance » c'est assez effrayant, ils travaillent la dessus depuis une dizaine d'année. C'est aussi en Suisse qu'il y a le siège de Monsanto pour l'Afrique, l'Europe. Nestlé, Novartis, Syngenta, Philips Morris, etc..

        Penses-tu que le peuple a eu son mot à dire quand ces multinationales destructrices se sont installées en suisse ? Où est passé le processus démocratique sur ce sujet ? Et ce n'est un exemples parmis tant d'autres.. Le peuple suisse n'a pas de pouvoir, il est sous tutelle étatique comme toutes les autres populations du monde (sauf quelques exceptions) et la Suisse ne vaut pas mieux que les autres pays. Faut arrêter de se voiler la face.

        Il faut combattre les frontières, les Nations, le Capital et surtout le pouvoir de l'homme sur l'homme. Il faut combattre les gouvernements qui protègent les capitalistes et leur permettent par des lois de nous exploiter, de nous voler le produit de notre travail. Et en nous remercie avec un salaire, alors que le capitaliste s'est fait des milliers de francs sur à notre travail. La masse des salariés n'est qu'une masse d'esclaves travaillant pour une minorité de capitalistes qui volent les travailleurs chaques jours que nous vivons.. Il faut combattre l'appropriation privée du capital, il faut combattre la hiérarchie entre êtres humains, l'Etat, les patrons, les directeurs, les chefs.. il faut chercher à être autonome et s'auto-gérer de façon associative et (con)fédérative, avoir le contrôle sur nos vies, sans être gouverné par des scélérats qui nous impose une vie humiliante (travailler du matin au soir, c'est ça la vie ? On n'a peut-être qu'une vie, vous voulez la passer à travailler pour un capitaliste tel un esclave qui n'a pas le choix ?)

        Si nous combattons ces choses, nous revendiquons la démocratie directe, nous revendiquons une humanité libre, sans maîtres, sans gouvernance mondiale ni nationale. Nous revendiquons l'égalité pour tous et le contrôle sur nos vies, c'est à dire que nous (un peuple, une commune, un groupement d'humain qui veulent vivre ensemble) choisissons nous-même comment organiser nos vies.

        Vive l'humanité libre, vive l'anarchie !

        « Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves. » Herbert Marcuse

      • [...] Source: Mecanopolis [...]

        • 2010.10.06 13:54, par Sarawak:

          Tous mes encouragements aux citoyens suisses à résister coûte que coûte à cette négation pure et simple de démocratie !
          Ce que l'on veut vous faire avaler est très similaire à la réforme en vue sur le pouvoir des régions en France.
          Voyez ce lien très récent sur ce que la plupart des Français ignorent encore; quand ils se réveilleront, il sera sans doute trop tard !

          http://www.marianne2.fr/La-reforme-territoriale-ou-le-retour-de-la-France-feodale_a198205.html

          Tous ensemble, mettons à bas les félons qui confisquent la démocratie qui est le mieux incarnée par la Suisse dans le monde.

          • 2010.10.06 14:12, par Sarawak:

            Tous mes encouragements aux citoyens suisses conscients devant ces tentatives de confisquer radicalement la teneur des institutions de leur pays.
            Ce que tente de faire l'UE en Suisse est, comme par hasard, très proche de ce qui concocte en France, à l'insu de la plupart des citoyens de ce pays. Voyez ce lien très intéressant :

            http://www.marianne2.fr/La-reforme-territoriale-ou-le-retour-de-la-France-feodale_a198205.html

            • 2010.10.06 17:19, par Hammel Roland:

              résistons à cette nouvelle attaque de « l'anti-suisse », défendons nos valeurs. je tiens à ces valeurs et à la démocratie directe. et je suis 100% avec Marianne Wütrich sur ce point.

              Mais dommage, le seul peuple sur terre qui bénéficie de ce trésor d'autonomie et de liberté le jette aux pourceaux chaque jour, en se faisant hameçonnés commes des cancres avec des initiatives UDC contre des minarets fantômes, en acceptant qu'on vende le marché de l'emploi aux frontaliers… avec qui je veux bien être solidaire mais quand même, osons regarder la réalité en face ! j'ai travaillé en 2006 pour 14 frs de l'heure en interim, contre 19 frs frs en 1988. on s'endette, on s'enfonce, on se défonce joyeusement pour le bonheur de nos grandes entreprises, de nos grandes fortunes. pendant que les français, que De Gaulle appelait un peuple de veaux, votent avec leur pieds en ce moment pour sauver leurs retraites, le peuple suisse applaudit quand on augmente ses impôts, quand on lui prolonge sa retraite, quand lui enlève son pouvoir de décission…… ha nos banque et nos assurances, nos grands lobby de la chimie, nos fonds de pensions, vont penser à tout….et si nos grands patron veulent des super institutions territoriales non démocratiques, c'est pour notre bien n'est-ce pas ??
              continuons donc à la femrer, à rester poli et correct, à se faire tout petits en espérant échapper aux sièges ejectables, et aux trappes en tout genre…… et continuons de voter pour le capital, en espérant faire partie du dernier carré quand tout s'effondrera.

              • 2010.10.08 00:01, par Godfroi:

                @un libertaire

                « Le peuple suisse n'a pas de pouvoir, il est sous tutelle étatique comme toutes les autres populations du monde (sauf quelques exceptions) et la Suisse ne vaut pas mieux que les autres pays. Faut arrêter de se voiler la face. »

                Si « la suisse ne vaut pas mieux » alors POURQUOI les autres rognures s'efforcent-elles de supprimer le peu de démocratie qui soit possible ?
                Faut raisonner par l'absurde aussi.

                « Il faut combattre les frontières, les Nations, le Capital et surtout le pouvoir de l'homme sur l'homme.  »

                ça c'est du blabla pré-ado nanar, désolé, j'en suis sorti aussi, (et je vous le souhaite), d'ailleurs sur ce point aussi vous remarquerez que les raclures de bidet « mondialiste » (qui est un terme piégé car il s'en foutent, du monde, aussi) font tout pour supprimer les nations et les frontières – qui sont ce qui nous protège encore un peu, comme la « fausse » démocratie en suisse ou ailleurs.

                Vous devez d'urgence vous réinformer sur le fait que les ordures néo-bureaucratiques sont les premières à UTILISER et détourner à leur « profit » le vague rêve « idéaliste » des nanar « qui vont tout faire entre eux et par eux-mêmes et sans frontière » et blablabla…

                Pendant que beaucoup rêvent encore à un monde de Disney libertaire (je ne dis pas que ce n'est pas possible ni souhaitable, mais juste que ça ne tombe pas du ciel, la grosse masse ne va pas décider cela de but en blanc) pendant ce rêve donc (et le souhait à peine inconscient, que tout tourne à la cata finale pour qu' »advienne enfin » le meilleur des nanar-mondes – alors que la cata mènera à l'autre), eh bien , les mondiacapitalistes avancent pion par pion, ils détricotent les droits et les pays les uns après les autres, sans même plus besoin de se cacher depuis 10 ans.

                Bref, faut arrêter de rêver que ça va « libérer » ou provoquer quoi que ce soit de bon sur le terrain.

                Au contraire le seul truc bien que ça libère, c'est, ça devrait (logiquement) être notre prise de conscience du fait qu'on était plutôt bien parti sur les bases qu'on avait ! et qu'il faut les défendre coute que coute, pour pouvoir repartir dans la bonne direction !

                • 2010.10.11 10:54, par Un libertaire:

                  @ Sir Godfroi

                  Un ancien libertaire qui a fait des compromis avec ces idéaux, qui est devenu un réformiste (?), voir même un gauchiste (?), qui s'est fait laver le cerveau avec les années et qui croit maintenant à la politique, aux partis, à la sagesse des élus (LOL)(?).. Désolé je ne peux plus continuer cette discussion avec toi, je ne vais donc pas contre argumenté, ça n'aurait pas de sens. Tes idées je les avaient avant que je prenne conscience qu'il faut changer le fond des problèmes si on veut lutter efficacement. Contrairement à toi qui a l'air de vouloir garder le fond et essayer de faire en sorte que la forme ne se détériore pas trop.. ridicule et naïf, regarde où on en est avec ces conneries des gauchistes réformismes. Vous vous prendrez un gros mur dans la tronche pendant que d'autres auront à manger et un toit car ils ont décidé de vivre de façon autonome et auto-gérée. Continue à participer à toute cette merde et tu finiras dedans.

                  Je te félicite, tu es devenu un adulte. Moi je préfère rester un enfant pour la vie, quitte à être un enfant avec une barbe grise ! Vas-y l'adulte, va donc voter, fonder ta famille, acheter ta voiture et ta tv, partir en vacance organisée et aller travailler du matin au soir, peut-être qu'un jour tu te rendras compte que tu t'es fait berner et que ta vie tu l'as gaspillées.

                  « Aucun homme n'a reçus de la nature le droit de commander les autres » Denis Diderot (Surement un pré-ado-anar à tes yeux)

                  -A-

                   

                   


                  1 commentaire:

                  Sylvain a dit…

                  Pour ceux qui en France veulent enfin que le peuple puisse trancher sur la révision du traité de Lisbonne (dont la première mouture ne fut pas ratifiée par referendum contrairement à la tentative de 2005), signez la pétition :


                  http://goo.gl/whh3