vendredi 14 janvier 2011

Maladie de la vache folle: directement au cerveau par l'odorat.

Maladie de la vache folle: directement au cerveau par l'odorat.

Maladie de la vache folle: les prions passent des voies respiratoires directement au cerveau par l'odorat.
Elle est donc transmissible par voie aérienne, ce qui explique certains mystères 
C'est la conclusion très inquiétante d'une étude menée par l'Université de Zurich. 
L'agent infectieux est aussi transmissible par des instruments chirurgicaux contaminés, lors de transfusions sanguines ou en mangeant de la viande. 
En faisant inhaler un aérosol chargé de prions à des souris, ces dernières ont toutes été contaminées !
  • L'incubation est lente : 4 à 5 ans pour les vaches, 5 à 30 ans pour l'homme
    Le pronostic est mauvais : l'évolution se fait vers le décès en quelques mois par atteinte des grandes fonctions vitales et complications de l'état grabataire. Cette évolution si rapide est le caractère clinique le plus important dans le diagnostic différentiel avec la maladie d'Alzheimer.
    Nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
    Ce qui expliquerait l'explosion de cas encore recensés sous Alzheimer.
    Depuis 1995 sont apparus des cas touchant des patients plus jeunes (moins de 40 ans). L'ataxie est précoce, les dépressions plus fréquentes. L'évolution est un peu plus lente que dans la maladie classique. Les lésions histologiques ressemblent à celles de l'encéphalopathie spongiforme bovine, et un lien entre les deux affections existerait. La consommation de viande de bovins atteints pourrait provoquer la maladie chez l'homme. La contamination par produits humains (greffe de cornée, administration d'hormone de croissance extractive) est possible.
Elle débute par des troubles psychiques évoluant rapidement vers la démence. La détérioration intellectuelle est rapide, irréversible et globale, avec atteinte de la capacité de raisonnement, du jugement, de la mémoire et des fonctions symboliques.
Ces résultats sont certes un peu effrayants, selon le professeur Adriano Aguzzi. Des mesures de sécurité plus strictes sont recommandées.

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